La Jalabert 2009 de la Lanterne
Se jouait le troisième opus de la saison cyclosportive de la Lanterne, ce dimanche du côté de Mazamet. Comparée à l'Ardéchoise et à l'étape du Tour, la Jaja fait figure de sympathique
promenade mais elle présente un format original avec 116 kms et 2424 m de D+ (+ le retour libre vers Mazamet). Ce grand parcours a des caractéristiques proches des parcours moyens des cyclos
pyrénéennes. La fréquentation est toujours importante, on y roule jamais seul. Le parcours est immuable mais toujours magnifique. Toutes ces caractéristiques font de la Jalabert une parfaite
épreuve de fin de saison.
Après une nuit à Toulouse, je rejoignai Mazamet où je retrouvai Mathieu et Gégé (celui du 82). Après un rapide tour d'échauffement, nous nous installons dans le sas de départ. Le petit parcours par quinze minutes avant nous puis nous nous élançons. Je crains toujours les 11 premiers kms de plat qui sont assez dangereux et où la vitesse est importante. Toutefois, je m'accroche à Mathieu qui lui s'accroche à Gégé. Nous flirtons avec les 50 km/h. Au bout de cette portion de plat Mathieu m'indique que nous sommes à 43 de moyenne. Iron Gégé lui est toujours sur le petit plateau, un 39. Pour les amateurs de vélocité, pour information Gégé a fait la cyclo avec 39x21 comme plus petit développement !
Puis, nous attaquons le col de Fontbruno et ses 15 kms à 5%. Iron Gégé fait le show, c'est à fond Bruno (je cite Mathieu). Nous essayons de suivre notre mentor. Au bout de 5 kms, nous avons déjà dépassé le camion balai du petit circuit.. A mi-col, avec Mathieu nous abdiquons et laissons partir Gégé, pensant que s'il nous torture en montée il va nous exterminer quand on va basculer après le sommet. Nous continuons à monter à bon rythme mais Mathieu commence à avoir des soucis au niveau du pédalier.
Fontbruno est avalé, puis direction Laprade. La descente est magnifique dans la forêt même si cela secoue un peu. Nous attaquons alors la deuxième côte du jour, les Martys et ses 6 kms. La route est étroite et cabossée mais le cadre est agréable. Les soucis techniques de Mathieu s'accentuent et après avoir tenté de réparer, il se voit contraint de jeter l'éponge pour éviter des dégâts plus importants sur son pédalier. Je continue seul dans un groupe de trente unités à monter à bon ryhme jusqu'au ravito. Nous avons 59 kms dans les jambes et déjà 1000 m de D+.
La descente suivante est esthétiquement superbe, même si elle est un peu trop technique pour moi. Puis, c'est la côte de la Tourette, plus courte mais très pentu. Nous croisons un huluberlu qui descend à fond en voiture dans l'autre sens, fenêtre ouverte et tenant un baton dans les mains pour maintenir les cyclistes à distances.
Il est alors temps de basculer vers Villenuve Minervois. Je m'arrête au ravito car la chaleur fait son oeuvre. Les bidons sont vite tièdes. Puis je m'attaque aux 23 kms de montée vers le Pic de Nore, lieu de l'arrivée. J'ai presque 28 de moyenne au compteur ! Jusqu'à Cabrespine, c'est 6 kms de faux-plat, je m'abrite dans un petit groupe qui monte rapidement. A la sortie de ce village, c'est le véritable début de la montée. Il est midi. Tout le monde cherche l'ombre, alternent passages à découvert et passages bien agréables dans la forêt. La fatigue se fait sentir. Au point point d'eau de Pradelles Cabardès, il reste 6 kms mais ce sont les plus durs de l'ascension. Cela fait trois fois que je fais ce circuit et je coince à chaque fois dans ces derniers kms. Je me contente de monter sans peser sur les événements et sans chercher à doubler des concurents. On tourne autour du pic en escargot, il nous nargue.
Enfin, après 5h03 d'effort, je franchis la ligne à la 280 ème place sur 524 classés. Gégé m'a précédé de 24 minutes !!! Après avoir récupéré et profité du point de vue grandiose, je redescend vers Mazamet pour le repas. Le bilan de la journée est satisfaisant, j'ai fait 10 mn de moins que l'an dernier et 55 mn de moins qu'en 2006 (mais je vous parle d'un temps que les moins de 20 ans ne doivent pas connaître). Ce type de parcours permet de se faire plaisir. Mais ce sont sans doute les longs parcours précédents accomplis dans la douleur qui m'ont permis de trouver ce plaisir.
Après une nuit à Toulouse, je rejoignai Mazamet où je retrouvai Mathieu et Gégé (celui du 82). Après un rapide tour d'échauffement, nous nous installons dans le sas de départ. Le petit parcours par quinze minutes avant nous puis nous nous élançons. Je crains toujours les 11 premiers kms de plat qui sont assez dangereux et où la vitesse est importante. Toutefois, je m'accroche à Mathieu qui lui s'accroche à Gégé. Nous flirtons avec les 50 km/h. Au bout de cette portion de plat Mathieu m'indique que nous sommes à 43 de moyenne. Iron Gégé lui est toujours sur le petit plateau, un 39. Pour les amateurs de vélocité, pour information Gégé a fait la cyclo avec 39x21 comme plus petit développement !
Puis, nous attaquons le col de Fontbruno et ses 15 kms à 5%. Iron Gégé fait le show, c'est à fond Bruno (je cite Mathieu). Nous essayons de suivre notre mentor. Au bout de 5 kms, nous avons déjà dépassé le camion balai du petit circuit.. A mi-col, avec Mathieu nous abdiquons et laissons partir Gégé, pensant que s'il nous torture en montée il va nous exterminer quand on va basculer après le sommet. Nous continuons à monter à bon rythme mais Mathieu commence à avoir des soucis au niveau du pédalier.
Fontbruno est avalé, puis direction Laprade. La descente est magnifique dans la forêt même si cela secoue un peu. Nous attaquons alors la deuxième côte du jour, les Martys et ses 6 kms. La route est étroite et cabossée mais le cadre est agréable. Les soucis techniques de Mathieu s'accentuent et après avoir tenté de réparer, il se voit contraint de jeter l'éponge pour éviter des dégâts plus importants sur son pédalier. Je continue seul dans un groupe de trente unités à monter à bon ryhme jusqu'au ravito. Nous avons 59 kms dans les jambes et déjà 1000 m de D+.
La descente suivante est esthétiquement superbe, même si elle est un peu trop technique pour moi. Puis, c'est la côte de la Tourette, plus courte mais très pentu. Nous croisons un huluberlu qui descend à fond en voiture dans l'autre sens, fenêtre ouverte et tenant un baton dans les mains pour maintenir les cyclistes à distances.
Il est alors temps de basculer vers Villenuve Minervois. Je m'arrête au ravito car la chaleur fait son oeuvre. Les bidons sont vite tièdes. Puis je m'attaque aux 23 kms de montée vers le Pic de Nore, lieu de l'arrivée. J'ai presque 28 de moyenne au compteur ! Jusqu'à Cabrespine, c'est 6 kms de faux-plat, je m'abrite dans un petit groupe qui monte rapidement. A la sortie de ce village, c'est le véritable début de la montée. Il est midi. Tout le monde cherche l'ombre, alternent passages à découvert et passages bien agréables dans la forêt. La fatigue se fait sentir. Au point point d'eau de Pradelles Cabardès, il reste 6 kms mais ce sont les plus durs de l'ascension. Cela fait trois fois que je fais ce circuit et je coince à chaque fois dans ces derniers kms. Je me contente de monter sans peser sur les événements et sans chercher à doubler des concurents. On tourne autour du pic en escargot, il nous nargue.
Enfin, après 5h03 d'effort, je franchis la ligne à la 280 ème place sur 524 classés. Gégé m'a précédé de 24 minutes !!! Après avoir récupéré et profité du point de vue grandiose, je redescend vers Mazamet pour le repas. Le bilan de la journée est satisfaisant, j'ai fait 10 mn de moins que l'an dernier et 55 mn de moins qu'en 2006 (mais je vous parle d'un temps que les moins de 20 ans ne doivent pas connaître). Ce type de parcours permet de se faire plaisir. Mais ce sont sans doute les longs parcours précédents accomplis dans la douleur qui m'ont permis de trouver ce plaisir.