Cette nouvelle rubrique (qui doit son nom à Eric E) a pour but de faciliter et d'encourager les sorties collectives du week-end. Il suffit à ceux qui souhaitent rouler en groupe de le manifester sous la forme d'un commentaire. Ce billet sera renouvelé à la fin de chaque mois.

Généralement le point de départ se situe à la place d'Espère le samedi à 13h 30 ou le dimanche matin à 9 h. Mais bien sûr tous les aménagements sont possibles. A vous de pédaler...

Données brutes :

32 km en 3h32 de roulage

D+ 900 m

Moyenne 9 km/h Oui c'est bien ça!!!

Temps 200% de chaleur et de sècheresse !!

En ce vendredi 30 juillet,  une trace réputée EXTREME  d’une Rando effectuée en 2005 aux portes de Castellon  de la Plana annonçant : «   muchas trialeras con algun tramo fuertecillo y con un par de tramos de empujar la bici. »   (beaucoup de zones trialisantes avec des parties très difficiles et deux portions où il faudra pousser !! »)

La couleur est annoncée et je m’attends à du très dur.

Comme toujours hésitations dans le village, dédale de ruelles, pour trouver la sortie mais le chemin de croix semble être l’option choisie par l'organisation de l'époque.

 L’occasion pour moi d’admirer les ruines du château fort, dominant le village.

La piste s’élève

 ais mais très rapidement, laisse la place à un single non entretenu dont je sortirai meurtri par les nombreux buissons piquants. J’adopte très vite la technique adéquate (mais pas toujours efficace!!!) consistant à coller mes genoux l’un contre l’autre sous le cadre pour éviter au maximum les caresses sauvages des rudes épineux postés aux endroits clés. Comme la trace date de 2005, je crains pour l’état des chemins futurs ……..

Tandis qu’en bas, dans la plaine, on aperçoit la mer proche,

le festival de singles commence :

 il y en aura de toutes sortes, mais en majorité très techniques et trialisants. Pour le moment, ça va, je les enquille les uns après les autres sans trop de difficultés.Bref ! je me régale !!!! 

Passage devant une arène (privée ?)

puis ça continue en monotraces. Les marches se succèdent à un rythme endiablé

et je me surprends à réfléchir à haute voix, me disant qu’il me faut à tout prix éviter l’OTB (over the bar !).

 Et voilà que 10m à peine après cette haute pensée, je m’en paye un magistral !!!

Plus de peur que de mal, pas de casse ni du bonhomme ni de la machine. Je continue au milieu des orangers

 sur des « sendas » magnifiques dominant la plaine.

Il me faut désormais traverser l’Autovia pour aller sur l’autre versant  .    Depuis 2005, la configuration de la zone a changé profondément (routes nouvelles, chantiers, ….) et la trace enregistrée n’est plus praticable. Je zoome donc sur l'écran du GPS pour voir l'orientation générale des kms suivants et au feeling,  je m’engage dans un déversoir situé entre deux entreprises

puis je passe sous l’Autovia dans le tunnel

aménagé en mur d’Escalade !!

A la sortie, petit jardinage dans la zone qui m’oblige à franchir un fossé (ça pique !). Mais je retrouve la trace en évitant le barrage !

 Je m’élève au dessus des orangeraies pour grimper une bosse très raide mais qui passe sur le vélo.

A partir de là, je vais commencer à comprendre le terme « Extrême ».

A noter au passage, les nouvelles rubalises made in spain (   bout de manche de chemise, morceau de serviette, nappes…….)

Lors du « briefing d’avant course », j’avais noté la présence de 2 boucles-pétales au 20° km. Je m’engage dans la première et bien vite, ça devient de la marche à pied très difficile !! Pédestre oui (et encore !!) mais cyclable pas du tout !!! Et de plus ça descend !!

 Au bout d’un km d’enfer (mes pompes n’ont plus de crampon depuis quelques jours!!) la trace continue mais plus de chemin visible, on doit descendre dans les bartasses : je décide de rebrousser chemin à mi-boucle car j’en bave trop (je peste !!) et je me coltine la remontée sous la ligne électrique!!!

M’est avis que les Riders de 2005 ont dû râler pas mal le jour J. ( j’ose à peine imaginer les réflexions des mecs de chez nous aux organisateurs qui s’aventureraient à proposer une telle trace !!)

Je m’engage dans la 2° boucle-pétale espérant qu’elle sera d’un autre genre. Effectivement, elle est moins extrême puisque je réussis à faire un peu de vélo

mais elle est hyper difficile tout de même.Le paysage garde les traces d'un incendie passé. Ici aussi, poussage et roulage font bon ménage !!

Alors que la 1° 1/2 boucle est à oublier, la 2° passe beaucoup mieux grâce à la vue splendide sur Castellon

et les montagnes environnantes, de toute beauté.

Le contournement de la colline se poursuit

 jusqu’à une immense carrière

où je me fais tout petit au pied des monstres d’acier.

 Nouveau jardinage dû aux changements de configuration des lieux et me revoici dans les cultures en terrasses entre terrain de golf d'un côté

et orangeraies de l'autre.

 Jusqu’au bout, encore des sentiers techniques, mes bras sont hachés et le mental  pour aborder les marches n’est plus au top !!

Les premières maisons du village se montrent,

 reste à repasser sous l’Autovia avant de regagner la voiture.

J’ai fait 32 km à seulement 9 km/h de moyenne autant dire que ce circuit méritait bien son qualificatif d’ « extrême » .  Ce fut une trace hyper éprouvante, combinée à une température plus que déraisonnable. Sans la 1° boucle-pétale  inutile d'un point de vue VTT,  cette Rando mérite une note excellente.

J’ai eu mon compte.  Cette zone est truffée de singles et il y a beaucoup d’autres traces à partir du même village qui seraient à exploiter…. 

Demain heureusement, ce sera repos pour recharger les accus en vue de la sortie de Dimanche avec le Club MTB Serra d’Irta qui a prévu pour moi un remake de leur rando d’Avril 2010  (53 bornes je crois) !!!.....................à suivre…………

Données brutes :

43.5 km à 12.9 km/h de moyenne

Temps de pédalage : 3h22

D+  1000 m

Plus de 36° terrain 150% sec

Ce mercredi 28 juillet, je prévois une trace de 40 km environ qui semble être celle d’une « Marcha » (rando ) du coin  toujours dans la Comunitat Valenciana.  Je serai cette fois plus à l’intérieur des terres à une quinzaine de km à vol d’oiseau de la Mer et j’entamerai la boucle au 10° km environ.

Je démarre à 9h au milieu des champs et des lapins

et bien vite le premier barranco sec est franchi.

 La piste se dirige vers la sierra en un long ruban de 11 km de montée puisqu’il me faut gagner la côte 800 m.

Comme toujours, la chaleur pèse , les mouches aussi. La poussière également !!

La petite plaque de 22 entre souvent en service  jusqu’au premier replat où une source totalement inattendue me redonne la fraîcheur que j’avais perdue.

 Il y a même la boîte de conserve propre pour puiser !!

Peu après, les carafals entreposés là annoncent la proximité du village.

  (Il s’agit en fait des éléments métalliques privés qui servent à construire les arènes pour les fêtes et dont chaque famille, groupe ou peña achète aux enchères à prix fort,  le droit d’implantation   pour la durée des festivités ).

A l’entrée du « poble », toutes les indications nécessaires aux randonneurs de passage.

Nous sommes en haut ; on va donc devoir descendre et là, petite déception !! 4 km de route goudronnée, descendant au milieu des cultures en terrasses

en longeant  un barranco sec aux nombreux méandres tortueux.

Passé ce bitume décevant, de nouveau la piste .

Au passage, petit arrêt devant le caroubier et ses gousses caractéristiques qui n’ont pas encore noirci.

Les nombreuses rubalises encore présentes laissent  penser que les Espagnols n’ont pas intégré parfaitement la notion de  débalisage : dommage !!!

Nouvelle halte aquatique devant cette source-abreuvoir surgie de nulle part :

 comment imaginer que la nature puisse, en ces contrées de feu, fournir cet élément vital qu’est l’eau ? Et ultra fraîche !!

La trace se poursuit  par une longue bosse en direction d’une croupe montagneuse pelée qui s’avance tel un cap sur la vallée-rambla.

 La Peñagolosa, point culminant de la Comunitat Valenciana dresse fièrement son sommet pyramidal à 1813 m ( au centre de la photo).

Les restes de rando sont encore bien visibles au départ de la partie technique annoncée.

 Et là, au fur et à  mesure de la progression,  ça devient un régal.

Il reste même l’affichette : « trialera » sur un arbre !!

Cette zone délicate se termine dans la rivière que je remonte péniblement sur  les galets pendant quelques centaines de mètres

avant de reprendre la piste des champs (oliviers, amandiers, caroubiers…)

Soudain, le GPS m'indique une bifurcation à gauche à travers champs alors qu’aucun chemin n’est visible !! Après avoir poussé dans 2 frais labours et escaladé un mur de séparation, le Garmin m’ôte tous les doutes en « m’inventant » un single à l’entrée totalement masquée !! Bien joué !

Nouvelle bosse bien pentue et longue

avant d’arriver au village de départ de la Rando

où je me retrouve devant le gymnase. Quelques minutes d’hésitations pour faire la jonction arrivée/départ et rebelote, nouvelle bosse asphaltée (correspondant au début de rando) alors que le thermomètre culmine.

Les dix kms restants  vont  prendre des pistes  roulantes

avec franchissement de plusieurs barrancos

et arrêt photo devant une belle noria.

Il n’est pas loin de 13h lorsque la boucle est bouclée.

Ce fut une bien belle trace, certes beaucoup moins technique que celle d’hier (cf la moyenne) mais exigeante tout de même.  Un gros regret : la descente sur route qu’on aurait pu facilement éviter je pense.

Les paysages traversés étaient magnifiques même si on est là, loin de la mer et les températures extrêmes rencontrées doivent  inciter davantage les Espagnols à pratiquer ces traces en d’autres saisons moins hostiles. Y’a que des Français en vacances pour  faire ça à pareille heure !!!

La prochaine sortie est prévue Vendredi sur une trace EXTREME !!!!!..........mais Chut !!!!

....................à suivre.......................

Données brutes :

35 km au lieu des 28 annoncés sur la trace

3h38 de pédalage

970 m de D+

Moyenne 9.6 km/h (beaucoup de zones trialisantes)

Aujourd’hui, Mardi 27 juillet, pas de trace à main (souris ) levée mais un  vrai fichier mis  en ligne par un rider Espagnol. Le décor : la Serra d‘Irta, Parque Natural en bord de mer Méditerranée, épargné par la frénésie "bétonnesque".

Et d’entrée, la piste grimpe raide dans un vallon

 tandis que des nuages gris voilent le soleil, mais rien de bien inquiétant !

 La priorité du lieu est la lutte contre l’incendie et les réservoirs pour les hélicos bombardiers reçoivent par gravité l’eau de ruissellement,

 canalisée par la piste cimentée, savamment inclinée.

 Des traces pastorales persistent dans ce no man’s land

où une magnifique « senda trialera » interminable

traverse le haut de la Serra

et me laisse entrevoir l’extraordinaire cité papale de Peñiscola, bien connue de tous les touristes de passage.

Oui! je sais les tofs sont surexposées!!!

 Le Spark est à son aise et le pilote déguste intensément. L’arrivée à l’Ermita de San Antoni

est l’occasion d’un rafraîchissement complet grâce à l’antique citerne installée au milieu de la cour . Une eau quasi glacée malgré le cagnard !! Un délice!!

 Les murs d’un blanc éclatant réfléchissent la chaleur tel un four solaire

et seuls, un autre VTTiste et une jogueuse me tiennent une brève compagnie. La descente s’engage mais le GPS est confus (plusieurs traces superposées dont j’aurai l’explication au retour puisque je dois y repasser).

 Quelques lacets plus bas, bifurcation à droite à flanc de pente pour garder de l’altitude

et jouir d’un panorama exceptionnel autant vers le Nord que vers le Sud

sur « una senda de maravilla » qui n’en finit plus!!!

Puis, on s’enfonce légèrement dans la cordillère

pour s’engager dans un vallon bien humide, où la végétation environnante

annonce la présence d’eau proche (tout ça à vitesse très réduite)

Rencontre avec un groupe de français en vtt décat’

puis poursuite de la route d’abord par la piste au milieu des oliveraies en gestation puis sur un single (encore un !!!) de toute beauté qui sera le clou de la sortie.

 La technique s’allie à la vue pour composer un cocktail admirable !!!!

Ce trésor de monotrace débouche à quelques mètres de la petite Bleue sur une piste

 où des véhicules en recherche de coins sauvages se croisent à vitesse très réduite. Ici, pas de béton : on profite d’un des rares espaces encore vierges de la côte Méditerranéenne sur des kilomètres.

La Torre Badum dresse fièrement sa muraille

tandis qu’au loin, le rocher de Peñiscola s’avance gaillardement dans la mer.

Je n’ai effectué seulement que 15 km à très faible vitesse vu la difficulté des terrains rencontrés et le Camelback est presque vide. Une intrusion dans « una urbanizacion »

 va me procurer l’eau (minérale svp ! merci la mamie !!) indispensable à la remontée à San Antoni. De 0 à 450 m en plein soleil sur les coups de midi par une piste bien large.Très dur !!

 Les lacets sont nombreux et je monte à l’économie, inondé de sueur dégoulinante et bouffé par les mouches !!

J'arrive à la bifurcation de l'aller et je poursuis l'ascension.

Peu avant l’ermita, j’aperçois un chemin de croix qui coupe les virages et je comprends enfin la confusion des traces à l’aller : les riders espagnols avaient tout simplement pris (par dévotion ?) ce chemin (invisible) en descendant au lieu de la piste.

 Nouvelle douche intégrale au puits de la citerne

et j’enquille la suite jusqu’au col bien au dessus.

 Le single traversant le plateau, délice à l’aller va être beaucoup moins marrant au retour et exiger de pousser souvent le vélo mais c’est la seule liaison possible, elle est très longue, mais je fais avec !!

 Je retrouve la piste du départ et j’oblique à droite direction le château de Pulpis dominant le nœud de communications (cf CR précédent).

 Ces ruines en très mauvais état

sont bercées par les bruits éloignés du flot continuel des camions sur l’autoroute des vacances !!

 La descente qui se présente s’annonce très technique et les premières épingles sont de toute beauté.

Vraiment un must de descente, trial sans être trop limite,

 qui serpente à souhait dans un goulet ombragé en final

 et se termine au milieu des caroubiers.

 Tunnel sous l’autoroute et passage devant le Cementerio Municipal

avant de regagner la voiture escorté par la cohorte habituelle des mouches voraces.

Cette trace est vraiment un top de top. Le choix des monotraces empruntées prouve que son concepteur est un vrai VTTiste comme je les aime (les monotraces bien sûr !) . Grâce à lui, je viens de vivre un moment exceptionnel de beauté, d’isolement et de technicité et s’il le fallait, je chargerais les yeux fermés ses autres circuits en ligne. Il me faut désormais reprendre la route pour une trentaine de km avant de pouvoir siroter l’Heineken de rigueur (cette fois, j’ai fait les courses !) et penser au futur CR. Demain, une autre trace espagnole mais…. Chut !!!........

Afin de soulager (ou d'amplifier) les angoisses de certains, pour les adeptes d'une préparation scientifique, voici les propositions de parcours  d'Eric pour notre week-end de septembre.

Pour ceux qui souhaitent avoir une idée des paysages que nous allons traverser, je vous renvoie à la série de quatre articles très complets de Gaël entre Aveyron et Lozère.

La Lapébie 2010 aura lieu dimanche 5 septembre au départ de Luchon. Trois parcours sont proposés.

Je viens de recevoir les formulaires pour les licences de la saison prochaine.
Petit rappel: les licences vont du 1er septembre au 31 août (avec une tolérance jusqu'à la fin octobre). Il est donc temps de s'en occuper avant même notre assemblée générale qui est prévue le 20 novembre.
Démarches:
- il y a un formulaire de renouvellement à dater et à signer (il faut aussi y noter la date de la visite médicale); il est pré-rempli, si les activités pratiquées sont les mêmes que l'an dernier, il n'y a rien à ajouter; nos activités relèvent de la licence Adulte R3.
- il faut ajouter bien sûr le traditionnel certificat médical d'aptitude à la pratique sportive.
- un chèque de 43 euros à l'ordre de l'as espere cyclo (si vous prenez la licence R3 classique).
J'amènerai à la fin du mois de septembre à l'ufolep les dossiers de renouvellement de licences qui seront prêts.

Le sommeil était profond, l'homme était tranquille. "Hé !! Mais tu n'as pas entendu le réveil !!" Je crois avoir perçu la voix de ma femme....Sursaut! j'ai loupé l'heure! mais pas trop ,c'est rattrapable ,elle m'a secoué à temps car j'étais parti pour un bon moment! Branle-bas de combat , pas de temps à perdre, je ne sais pas ce qui m'a réveillé : le café ou la douche, je ne sais pas même si je n'ai pas pris les deux en même temps! Heureusement en bas tout était prêt, je saute dans la voiture et c'est parti direction Figeac pour participer à la seule cyclosportive du département: La Vélotoise, qui fête sa 10° édition cette année.

Tout en haut je rejoins un cyclo du groupe lâché par ses copains; Georges, de son prénom, me dit :" t'inquiète pas, on va faire la descente, et on va les reprendre " , " allez dac' on y va, la descente c'est mon truc!". Alors là les gars ça été le pied! tout ce qu'il faut : virages serrés qu'on termine au bord du bitume, virages larges qu'on passe à fond,chacun son tour devant,aspiré et prenant de la vitesse dans le sillage de l'autre, puis les cyclos que l'on rattrape les uns après les autres,c'est grisant, presque trop!  attention! on est quand même pas des pros! Le tout est, qu'arrivés à Lacapelle-Marival on avait repris la totalité du groupe et on était pas peu fiers Georges et moi. Une fois tout ce beau monde regroupé, on a entamé une super partie de manivelles sur une belle route ombragée, sinueuse à souhait et quasi plane , les relais étaient vifs, soutenus; je me sentais bien et faisais ma part de travail sans rechigner, un vrai régal sur une douzaine de kms; on passe Aynac à toute allure, pas question de m'arrêter au ravito sinon je vais me retrouver tout seul! Ce fut une erreur ! Les longs faux-plats qui suivent vont faire mal au jambes ! il n'y a plus d'ombre, on est plus que quatre à relayer, puis deux: Georges et moi; il me dit " il n'y a plus grand monde pour nous soutenir, ça s'étire derrière","ouais mais moi c'est sûr , je vais payer tous ces efforts sans tarder!" A St-Jean Lagineste on amorce une belle et longue descente avec des virages piégeur qui referment fort, et à nouveau un bon moment de plaisir comme dans la précédente. Nous voici à mi-parcours, à St-Céré " là j'aurai besoin d'un plus grand soutien, Georges!" Trop occupé à la relance il n'a pas relevé la boutade . Le groupe se reconstitue à nouveau ,mais un peu moins fourni; et mauvaise surprise pour moi: pas d'eau ici ! va falloir gérer les culs de bidon ! On s'enfile dans une vallée ombragée, en faux plat au début, puis  la pente s'accentue,  je rétrograde peu à peu  pour me retrouver en queue d'un peloton qui s'effiloche au fil des kms, les forces m'abandonnent, je dois laisser filer et je vois les derniers me distancer inexorablement quelques kms avant Terrou: c'est le moment de payer l'addition! Ici l'eau coule dans tous les ruisseaux, j'en traverse un d'ailleurs qui s'appelle La Bave - moi aussi! - je suis maintenant à sec, mais heureusement des touristes sympas me dépannent en eau bien fraîche. Aspergé ,réhydraté, c'est avec un moral tout neuf que j'attaque la dernière côte - 5 km à 6,5% - pour atteindre Gorse puis Latronquière, seul mais à mon (petit) rythme.

Données brutes:

54.5 km

temps de pédalage: 3h42

moyenne 14.6 km/h

D+ 1300 m

temps: grand beau très chaud

terrain 150% sec

Étaient présents:

115 engagés ( chiffre en hausse / 2009 ) dont:

D' Espère cyclo: le Patron, Marco, Ruru....et Sylviane sur le pédestre

Pas46, JM46, Fred et Benisunn de Cahorsvtt

Des Ride-Airs: Yéti47, Papy46, Fernand, Starshout, Pacou

Jean-Mimi et sa nouvelle grenouille

JP Saillens de Coursvtt qui, avec JC Capelle, prépare la toujours géniale St Micheloise toute proche( 12 09)

les gars du VTT club de l'Agenais

etc.............

Organisation:

Nicolas  (traceur et maire de Floressas) nous a concocté une rando EXCEPTIONNELLE et le bouche à oreille fera sans aucun doute parler d'elle dans le petit monde du VTT .

Tout était impec , de l'accueil chaleureux au départ....... à la bière offerte aux participants à l'arrivée!! Il ne manquait rien! Merci encore Nico et parions que l'année prochaine, tu seras plus épaulé dans l'organisation!! (avec le renfort d'un club peut être??)

Tracé:

Là encore , que de l'excellence .

J'avais déjà fait avec Nico toute la 1° partie cet hiver. Par contre, dans la seconde je m'attendais à du roulant et des chemins, connaissant le secteur mais Nicolas a réussi à nous en sortir une tonne de singles, de superbes passages en crêtes dans le Quercy Blanc (d'ailleurs repris en sens inverse par le Roc Montcuquois) et d'autres descentes de OUF!!

 INGREDIENTS:

 Des descentes de folie (la gariotte, La Gandzou.....), des singles à n'en plus finir; des montées qui passent toutes sur le vélo (sauf la dernière de l'option hard), des cheminements en balcons, en crêtes, des parties où on lâche les freins pour dépasser les 50 km/h, de belles marches bien techniques, beaucoup d'ombre aussi bien appréciable en cette saison..... tout ce que je recherche!!

On a même eu droit à 4 options difficiles

2 en descente, 1 en "balcon à peu près horizontal" et la dernière bosse  où un travail phénoménal de bûcheronnage a été effectué pour ré-ouvrir un antique chemin. ( Ça ne montait pas sur le vélo mais aux dires de Nico himself, c' était  pour y faire passer du monde afin de bien marquer la trace de cette future belle descente )

Balisage:

Avec Yéti (venu en renfort) et Nico aux commandes, pas de pb !!! On peut enquiller sans s'inquiéter même dans la descente de La Gandzou, l'abondance de flèches permet de ne pas ralentir.

Un simple constat par contre: les flèches cartonnées étaient  trop souples et certaines se sont pliées sous l'effet du vent. De plus, la couleur mériterait une teinte plus "flashie"  (mais ce n'est qu'un détail!)

Ravitos:

2 sur le 55 km salé; sucré, sandwiches à gogo, rien ne manquait !

1 autre à l'arrivée avec la pression offerte.

Le couple Pacou/Papi venant de se ravitailler, part pour de nouvelles aventures !!! 

Anecdotes de "course":

Les Verts P,R,M qui partent 25 mn avant le départ groupé de 8h30, plantant Sylviane toute seule sur le parking!!!

(Je n'ai eu que le temps de les apercevoir de la voiture en arrivant ... et 3 d'entre eux à l'arrivée !!)

Pacou et son 29 pouces en Singlespeed qui mouline à fond pour nous suivre dans les parties roulantes, tellement vite que son SS semble pomper!!!!C'est beau la jeunesse!!! 

Mes ennuis de fourchette de dérailleur AV cassée en Espagne et maintenue par un collier Rilsan qui lâche à la 3° bosse.

Ma crevaison ar après Floressas où je vois Pacou, Papi, Pas46 s'envoler. Il ne reste plus de Notubes et je suis contraint de mettre une chambre.

Bilan:

Cette rando rentre pour moi dans le top 5 de ma saison en toute impartialité.

Malgré une date peu propice (vacances, chaleur....) elle va devenir un Must pourvu que Nico réussisse à s'entourer d'un nombre suffisant de bénévoles. Car, c'est actuellemnt  son gros problème.

Il a tout fait pratiquement tout seul conjuguant admirablement ses casquettes de chef d'entreprise, de maire, de rider.  Quelle est sa recette ?

Nul doute que le succès rencontré et le bouche à oreille vont réveiller des consciences et permettre à cette magnifique aventure de se pérenniser pour le plus grand bonheur de tous.

Courage Nicolas et encore bravo à toi et à ta "petite équipe" !!

La 10 ème édition de la Vélotoise est organisée le dimanche 22 août 2010 à Figeac. Trois parcours sont au programme: 133 kms (2060 m de d+), 101 kms (1600m de D+), 54 kms. 

En ce dimanche 8 août 2010 avait lieu la 20 ème édition des 12 h de Flavignac - trophée des Feuillardiers. Flavignac se situe dans le Limousin à environ 25 kms à l'ouest de Limoges.

La Lanterne avait décidé de s'y rendre afin d'expérimenter pour la première fois ce type original d'épreuve d'endurance. Le principe est simple, il s'agit de faire en 12 h le plus grand nombre de tours d'un circuit de 5.370 kms pour à peu près 57 m de D+. Cela peut se faire par équipe de 3, de 2 ou en solo. Bien sûr, c'est en individuel que la Lanterne avait choisi de concourir. Tourner en rond pendant 12 heures, vous allez me dire le cerveau de la Lanterne ne tourne plus rond. Non en fait, il s'agit d'un défi, voir combien de kms je suis capable de faire en une journée. Mon record à ce jour datait de l'Ardéchoise et ses 216 kms.

J'arrivai à  Flavignac samedi àprès-midi  et cherchai le bord du lac de st Fortunat, pour ceux qui préfèrent faire des ronds dans l'eau, où le départ  était organisé.

J'étais chaleureusement reçu par les bénévoles qui m'expliquaient les règles du jeu et m'indiquait le camping qui était à 50 m du départ. Il faut savoir que la nuité était offerte avec l'inscription qui elle même ne coûte pas un rond. J'installai mon spartiate camp de base, l'emplacement est calme, personne à 100 m à la ronde.

Je décide ensuite d'aller découvrir le circuit. C'est la première fois que la veille d'une épreuve je reconnais l'intégralité du parcours ! Et à ma grande surprise, il n'est jamais plat, la route est souvent étroite et le revêtement est souvent en mauvais état. Ce n'est pas le circuit des 24h du Mans! Par contre, le circuit est entièrement réservé aux vélos toute la journée, ceci expliquant peut être cela.

Le premier km du circuit est en faux plat montant (environ 2%).

A près un virage à angle droit, le second kilomètre est plutôt descendant. Au bas de la descente, une chicane entre deux fermes se termine par une sévère et courte montée. Au sommet de cette bosse, on trouve... un chameau au milieu des vaches. Le troisième km est le plus cool (pas au sens ruruesque du terme) mais la route est très abimée. On tourne à gauche à angle droit et on débouche sur une route plus large qui annonce  le 4 ème km. Elle mène au centre du village, elle compte deux toboggans, qui seront à mon sens les plus usants du circuits. Le dernier kms démarre en descente et se poursuit par la montée de l'église, la plus pentue du circuit. Enfin on rejoint l'arrivée.

Une fois rentré, je me rends à la sympathique et copieuse pasta party, on y est servi comme des rois, j'avale tout rond une bonne platrée de pâtes. Je sympathise avec un normand, habitué de l'épreuve qui me distille de précieux conseils.

Puis direction dodo pour une courte nuit puisque le réveil sonne à 5 heures. Je range mon barda et direction la ligne de départ, le jour se lève à peine.

Mon objectif est d'atteindre la barre psychologique des 250 kms et le summun serait d'aller caresser celle des 300kms. En analysant les résultats de l'an dernier je me souviens qu'il faut faire 47 tours pour réaliser le premier et 56 pour dépasser les 300 kms.

Le départ est donné, le premier tour est neutralisé puis on lâche les chevaux. Près de 250 concurrents sont présents pour 117 équipes dont une quarantaine d'individuels. Le plateau est hétéroclite: équipes féminines, masculines, mixte, handisport. Les pointures aux jambes rasées se mêlent aux cyclos du dimanche, toutes les générations sont représentées. Ce mélange fait la richesse et la réussite de cette épreuve.

La première heure se fait à grande vitesse, près de 35 de moyenne. Je décide donc de ralentir car la journée sera longue. Par contre devant ça fait la course, au 8ème tour les cadors m'ont déjà pris un tour. Les relais se succèdent annoncés par le speaker.

Je décide de faire un arrêt ravito toutes les deux heures et demi environ. Le ravitaillement se fait dans l'espace coureur qui est juste avant l'arrivée. Le contenu est varié, il changera à chacun de mes 4 arrêts et le service se fait avec le sourire.

A mon premier arrêt, j'ai accompli 13 tours à un bon rythme. Ce n'est jamais plat, du coup on attaque la plupart des bosses avec l'élan de la descente précédente, pour l'instant je fais tout sur le grand plateau (50), je joue sur les pignons en essayant de pédaler en souplesse. A force des repères se font, on sait précisément à quel moment du parcours on doit changer de vitesse. Je ne roule pas véritablement en groupe car le rythme de chacun est varié en fonction du choix d'inscription: rouler au rythme des équipes de 3 ferait voir rouge à la lanterne. De plus le parcours fait qu'il n'y a pas beaucoup de moment où on peut s'abriter en raison des virages, de l'alternance montées/descentes. Par contre, on est jamais tout seul et on peut échanger quelques mots avec différents coureurs: les individuels sont moins pressés...

Je m'arrête pour la 2ème fois au bout de 5 heures et 26 tours. Au ravito, c'est pâtes à volonté, je n'ai pas le temps ni l'envie mais je trouve cela original. Je me rince le gosier à coup de Coca. Je passe à mon emplacement et je fais le plein en boissons energétiques. Je m'efforce de beaucoup m'alimenter sachant que c'est mon souci majeur sur des longues distances.

Je repars, le rythme est déjà plus lent, je passe de 11mn au tour du début de journée à 12-13 mn. La côte de l'église fait des dégats, je la passe désormais en danseuse. Les flèches du devant de la course me dépassent régulièrement me laissant comme un rond de flanc.

Le troisième arrêt se fait au bout de 37 tours, au ravito, c'est fruit party. Je repars pour 10 tours supplémentaires.La température reste agréable pour pédaler mais j'ai les pieds en feu. Enfin j'atteins le 47 ème tour. Le premier objectif est atteint. Je profite du ravitaillement salé et je repars.

Il me reste un peu plus de deux heures pour faire les 56 tours synonymes de 300 kms. Ca devient difficile, désormais j'utilise le petit plateau. Sauf que ma main gauche est ankylosée, je n'arrive pas à forcer avec. Je joue donc du dérailleur avant de la main droite. Le public est nombreux et les signaleurs qui sont là depuis l'aube ont toujours un mot agréable. Un grand merci à tous ces bénévoles. Arrive la dernière heure, je suis cuit, rond comme une queue de pelle. Mon appareil digestif qui a fait des merveilles jusque là donne des signes de faiblesse: impossible de boire ou d'avaler quelque chose désormais. Je n'ai plus de forces. Arrive le 55 ème tour, je sais que si je le boucle avant les 12 heures, j'aurai le droit de faire le 56 ème. Je rame mais passe la ligne à 10 mn de l'échéance, le dernier tour se fera sur petit plateau à la vitesse d'un escargot. Je passe la ligne juste avant les cadors qui finissent à 4 équipes au sprint avec 84 tours à leur actif.

Je m'allonge sur l'herbe un moment pour récupérer, réveillé par le speaker qui annonce le début du tour d'honneur. Après avoir hésité je m'y lance mais, épuisé, je renonce à le faire entièrement. Je rends la puce et en échange je reçois un kitchissime cadeau souvenir. Il faut savoir que les Feuillardiers étaient des ouvriers qui travaillaient autrefois les châtaigniers du Limousin.

Au bilan 12h06 de course: 300.7 kms, 11h 26 de roulage (à 26.3 environ de moy) et 40 mnsd'arrêt au stand. Le dénivelé à mon compteur annonçait plus de 3200 m de D+. Cette journée fut une superbe expérience et un bel apprentissage de la gestion de la longue durée. J'avais la crainte de m'ennuyer à force de tourner en rond, il n'en a rien été, le principe du circuit est un moyen confortable et sûr de tester ses propres limites. Un grand merci en tout cas au club de Flavignac qui ont sû allier sérieux, savoir faire et convivialité lors de cette manifestation.

Voici le parcours et le profil de la sortie vtt organisée au départ de Cajarc le mercredi 28 juillet 2010.

Le parcours était long de 52 kms pour 1000 m de D+.

Trois Espérois étaient présents: Eric, le Patron et Ruru:

Le circuit était plutôt roulant:

Les paysages étaient magnifiques. Le parcours passait notamment par la gouffre de Lantouy

Le saut de la Mounine:

La Croix des Belges: