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La Transfigeacoise, le dimanche 3 octobre 2010

Publié le par Patrice

Pour dérouter les habitués à la Transfigecoise, le parcours change une nouvelle fois de direction. En partance pour le soleil levant, entre les deux rivières du Figeaçois : Le Lot et le Célé sera l'orientation générale. Une grande variété de paysages est proposée lors de cette édition, avec au programme les chemins du causse et son calcaire brulé par le soleil, les balcons de granit vertigineux surplombant les gorges du Lot, et enfin les petits sentiers de terre, virevoltant entre les châtaigniers du Ségala.

 Les parcours s'étagent du petit 23 km au grand circuit de 75 km qui permet de découvrir l'ensemble des paysages.En option, dès le départ de tous les circuits sera proposée la désormais célèbre « freeride » qui les allongera de 7 km.

Le comité d'organisation fera tout pour vous accueillir à cette 12ème Transfigeacoise et espère vous faire passer une journée de VTT dans la bonne humeur et la convivialité.

 

Lozère, terre de mystère...

Publié le par Patrice

... Aveyron, terre de c... , c'est par cette maxime, tout en finesse, que le Paul Prébois de la Lozère, tenancier d'un bar à la mode de la commune des Vignes, débuta notre périple autour des gorges du Tarn en ce vendredi soir. Nous venions juste de poser nos valises, tout près de là,  à St Rome de Dolan où Audrey et son équipe nous réservaient un chaleureux accueil. Après en avoir terminé avec le one man show bien rodé de Paul Prébois, nous regagnions notre lieu d'hébergement.

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La nuit était calme et au matin, une petite pluie fine gâchait un peu le point de vue unique que nous avions sur le Causse.

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Didier, qui a beaucoup voyagé, remarqua avec justesse que cela ressemblait étrangement à Crayssac et à la Cévenne. Ce à quoi le reste de l'assemblée rétorqua: "mais tu sais didier, pour nous le paradis, c'est ici". Le petit déjeûner fut avalé et les derniers éléments de la troupe arrivèrent: Philou venait en voisin de l'Aveyron, Gaël, Gégé, et les deux Erics sortaient de leur lit Lotois. Le Patron avait eu une nuit difficile, souffrant comme une bête d'un mâle de chien...

Nous étions 15, fin prêts à 9h30 pour le départ et mystérieusement la pluie cessa et ne nous dérangea pas du week end. Trois groupes se formèrent.

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Jean-Louis accompagna Annie et Sylviane pour un circuit très sélectif de 93 kms. Ce groupe y démontra encore ses qualités physiques et morales ainsi que ce sens tout particulier de l'orientation.

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Le second groupe formé de Philippe et Benoit avait choisi prudemment de shunter la première bosse puis de reprendre le circuit master soit la bagatelle de 120 kms.

 

Sur le  grand circuit qui faisait 128 kms pour un D+ de 2200 m, dix maillots verts s'élançaient.

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Trace J1

Après une première montée qui faisait surplomber le Point Sublime, une descente très raide nous amenait à la Malène. Nous traversions le Tarn et la première grosse difficulté du jour arrivait: un peu plus de 4 kms avec des pourcentages souvent autour de 10% et de magnifiques lacets.

remont-e Mal-ne 18 09 

 

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Après un départ au pas de charge de Joël qui connaissait les lieux comme sa poche, chacun prenait son rythme de croisière. Un dernier effort nous amenait au col de Coperlac puis nous amorcions la descente vers la jolie station de St Enimie. Nous continuions notre route vers Montbrun, théâtre de la deuxième grosse passe d'arme du jour puis c'est un groupe homogène qui parcourait le Causse Méjan.

 remont-e Montbrun

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Nous en étions à plus de 90 kms de vélo quand arrivait la troisième grosse difficulté du jour: le repas. Joël, maître es restaurant nous avait conseillé un resto dans le lieu dit "Les Douze", à la limite de l'Aveyron, le long des gorges de la Jonte. Les trois groupes s'y retrouvaient au milieu d'une foule de convives. Le repas fut Joëlesque: terrine paysanne, salade de gésiers, confit de canard, fromage et dessert et le tout à un rythme effréné. En une heure, les quinze espérois étaient repus, le seul problème étant qu'il fallait finir le parcours.

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La remise en route fut difficile, au Rozier il ne restait que les épines et pourtant une dernière longue ascension se profilait. Les points au sommet étant doublés (comme dans toutes les dernières ascensions des étapes de montagne), malgré des ventres ballonnés, personne ne se déballona et la lutte fit rage ("amandonné y a eu la guerre").

Au sommet, il ne restait plus qu'à basculer vers Massegros puis st Rome emmené par un Eric E déchaîné.

 

Après la douche et un petit apéro champêtre, le repas fut servi.

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Il fut l'occasion de fêter celui que J. Chirac aurait appelé "le meilleur d'entre nous", à savoir Jean-Louis. 79 ans et 93 kms !!! Un talent et une persévérance qui n'ont d'équivalent que sa gentillesse et son éternelle bonne humeur.

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 Happé, par  "l'aspiracoeur", les donzelles se trémoussaient autour de notre table, prétextant des peu crédibles origines lotoises qui n'étaient qu'invention pour admirer notre Apollon.

Après le repas, le poids des ans fracturait provisoirement notre solidaire groupe. Les personnes âgées allaient au dodo pendant que les plus jeunes et vigoureux retournaient voir le Paul Prébois show.

 

Après une nuit réparatrice, tout le monde en tenue se retrouvait au petit déjeûner. Pas de forfait, un grand chelem, non pas tout à fait. En effet, notre unique représentant du conseil général avait réveillé une vielle tendinite. Force est de constater, la fragilité de nos amis de la territoriale: quand un souffre du cucul, l'autre a les genoux cagneux.

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Quoiqu'il en soit deux groupes démarraient à la fraîche. Pour supporter nos deux féminines  Jean Louis avait trouvé du renfort avec Benoit et Philippe. Au programme : 45 kms vallonés pour effacer les efforts de la veille.

 

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Le second groupe s'élançait pour 68 kms. Après une descente glaciale vers Les Vignes, le cortège se dirigeait suivant les gorges du Tarn vers St Enimie. Ici s'achevait la dimension cool et régénératrice de la sortie. Un Ruru des grands jours ouvrait les hostilités et c'était partie pour une partie de manivelles de près de deux heures.

mont-e Ste Enimie 19 09

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Seuls les magnifiques paysages nous laissait quelques moments de repit.

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Et peu avant midi, nous arrivions à st rome, fourbus mais heureux de ce magnifique périple.

 

Après un dernier repas, il était temps de s'en retourner vers le Lot. Au final une magnifique week-end, une sortie club qui répond parfaitement aux canons du genre: paysages enchanteurs, cohésion du groupe et convivialité. Bravo à tous !!!

 

 

 

Dim 12 Septembre: 9° St Micheloise le CR de G58

Publié le par Gaël

Données brutes: 59 km en 4h32 de roulage

D+ 1700 m

Moyenne 12.9 km/h

Temps frais avec brouillard épais qui s'abat sur Cours 10mm avant le départ. Le soleil ne pointera qu'à partir de 11h15.

Terrain 99% sec

La suite ......................ICI..............................

 

Breizh VTT N° 2: Jeudi 12 août 2010

Publié le par Gaël

Données brutes :

42 km en 3h33 de roulage

moyenne 11.45 km/h

Temps : très couvert , de plus ça caille ! ! très belles éclaircies dans le dernier km: ça fout les boules ! ! !

Terrain 90 % sec, flaques résiduelles évitables dues au crachin de la veille.

 

Ce Jeudi 12 Août 2010, je décide d’aller poser mes roues (trace orange/jaune)

Breizh VTT 2010 

vers l’un des plus hauts sommets de Bretagne : le Menez Hom dominant de ses 330 m la gigantesque baie de Douarnenez d’un côté, la rade de Brest et l’Aulne de l’autre

 

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La sortie d’aujourd’hui sera un « mix » de 2 traces GPS glanéees sur le net :

La 1° s’intitule Le Menez Hom depuis Trégarvan que j’ai l’intention d’enchaîner avec la 2° :Lost Ar Run ( circuit n°5 classé noir à l’office de tourisme) .

Menez Hom profil1

 

Menez Hom profil2

Je démarre à 14h 26 de Sainte Marie du Menez Hom célèbre pour son festival Folklorique et son « pardon » (procession en costumes d’époque).

Je rejoins la trace par le col du Menez Hom

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et très vite, je constate que je ne suis pas sur un circuit  pour touristes ! ! Puisque d’entrée, le chemin, peu pratiqué, est envahi de ronces et de fougères: galère pour avancer ! !

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Une fois extirpé de ces broussailles

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(et après photo d’un spécimen originaire du Chili aux feuilles immenses dont j’ai oublié le nom)

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je file vers la pointe NO du massif où les parapentes (regardez bien! ils y sont!) rivalisent d’adresse et d'audace.

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Le chemin navigue au milieu des bruyères

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jusqu’à une source d’affleurement qui coule en un mince filet d’eau.

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Les singles se succèdent au pied du massif, parmi les fougères en direction de l’Aulne.

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 C’est marée basse

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 et je réalise rapidement qu’en fait, ce n’est pas l’Aulne mais un large bras recevant un ruisseau affluent .

La trace remonte la berge en rive gauche 

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et les goélands barbottent dans la vase

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mais le VTTiste leur fait faire un peu d’exercice! !

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Pas facile  de suivre ; le sentier longeant le ruisseau est assez encombré et m’est avis que la trace n’est pas toute fraîche ! ! Beaucoup d'arbres en travers!

Le magnifique Moulin de Cosquer

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 est bien gardé par le chien qui m’accueille à grand renfort d’aboiements.

Superbe, la roue à aubes qui tourne inlassablement dans cet écrin de verdure tout droit sorti d'un tableau.

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 Avec la permission de sa gentille propriétaire, je contourne le moulin

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et m’engage dans une autre partie très difficile où les ronces vont laisser d’âpres souvenirs sur mes genoux. Mais le jeu en valait la chandelle car un single sur « tapis confort » de feuilles sèches serpente entre les arbres sans difficulté majeure mais nécessitant un veille de chaque instant ; bref ; un vrai régal.

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Une fois le ruisseau franchi,

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c’est la remontée par le classique « chemin creux ».

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Un carrefour plus loin, nouvel arrêt, cette fois, pour une mini carrière d’ardoise

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puis cap sur l’Est du Menez Hom, entre pins et fougères.

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A l’intersection d’une route de campagne et d’un chemin, rencontre avec une charmante demoiselle du 44 qui vient de s’embourber en essayant le demi-tour.

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J’essaie de la dégager en poussant, en prenant le volant mais en vain : je file demander de l’aide au paysan du coin. Le Breton est serviable, la preuve ! !

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Je repars (non sans lui avoir indiqué l’adresse du blog) dans une belle descente rapide.

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Plus loin, alors que je contemple le paysage, j'oublie l’ornière qui se présente ; ma roue avant dérape et je m’étale dans une belle flaque d’eau bien dégueulasse.

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Je peste si fort que les arbres s’en souviennent….

Trempé jusqu’aux os sur le flanc droit,

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 je me rapproche du Menez Hom au milieu des bruyères

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dans les restes d’une forêt de pins calcinés mais il est rassurant de constater la force dont fait preuve la nature pour reprendre le dessus.

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La trace monte, monte par les flancs Est du Menez

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et j’arrive facilement au sommet  sans poser le pied malgré les pavasses nombreuses.

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Les parapentes ont laissé la place à l’aéro-modélisme

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pour la plus grande joie des visiteurs montés en voiture (bien sûr !)

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Au Nord, la rade de Brest a du mal à se montrer

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 mais à l’Ouest, on distingue au loin la pointe du Van (gauche) et le cap de la Chèvre (droite). Ne manquez pas d'admirer au passage le ciel Breton !!!

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Sur la stèle sommitale, des fleurs rappellent un bien triste souvenir…….

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Le vent souffle fort, le soleil est de l’histoire ancienne, je ne m’éternise pas et j’enquille la descente pleine pente,

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 passage très court  mais hyper pentu, finissant technique: le pied!! P120810 18.060001

 

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Bien vite, je retrouve ma trace de départ au niveau de la source et j’arrête le Garmin pour basculer sur la seconde trace GPS.

Je connais le lieu pour y être venu les années précédentes et je longe le massif sur son flanc Ouest jusqu’à la nouvelle trace Lost Ar Run.

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Celle-ci remonte doucement sur la montagne par un ancien chemin devenu single  à force des passages répétés.

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 Le paysage immédiat autour du massif est uniforme, fait d’herbes  et de bruyères.

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Nouvelle vision du cap de la Chèvre

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et remontée vers le sommet à 330 m par la piste finale.

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Encore une fois, je ne m’attarde pas (bien que le ciel commence à s'éclaicir) et j’enchaîne avec la très longue descente Est ( départ commun  avec la montée de tout à l’heure) .

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 Bifurcation à droite. Que du single très joueur qui se tortille sur les flancs du vieux « petit géant ».

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Les nuages se font de plus en plus rares dans le ciel et la luminosité s’accroit. Comme souvent en Bretagne, les meilleures heures sont celles du soir ; hélas, toute ma sortie s’est placée sous le signe de la grisaille.

Au fur et en mesure que j’en termine, l’astre solaire monte en puissance

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 et je retrouve le parking de départ en pleine éclaircie.

Je ne vais pas repartir sans « mettre en boîte » ce magnifique chef d’œuvre de l’art religieux breton qu’est la chapelle Ste Marie du Menez Hom et son superbe calvaire.

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Il n’est pas loin de 19h et je suis encore bien humide de ma rencontre brutale avec la flaque croupie.

L’enchaînement de ces deux circuits s’est avéré tout à fait convaincant.

Le premier quoique difficile par moment (à cause principalement des nombreuses ronces) était un vrai produit VTT et permettait de sortir des circuits type office de tourisme toujours très édulcorés. Quant au second, son classement noir est surfait (pour un VTTiste pratiquant régulièrement) mais il constituait un excellent final à cette boucle.

 Je pense, avec ces 2 circuits, avoir roulé dans ce qui se fait de mieux dans le coin en terme de D+.

J’ai désormais envie d’aller faire un tour du côté des Abers de la côte Nord !!..............mais (comme disait feu ma belle-mère Telgrucoise) ............ demain est un autre jour…………….

 

La Saint Michéloise, le 12 septembre 2010

Publié le par Patrice

La 9ème édition de la St Michéloise est organisée au départ de la salle des fêtes de Cours. Trois parcours sont proposés: 20 kms, 40 kms, 60 kms.

La Lapébie 2010 de la Lanterne

Publié le par Patrice

En ce premier week-end de septembre, avait lieu, au départ de Luchon, le dernier volet du Lanterne cyclosport open tour dans le cadre de la célèbre Lapébie. Comme il y a trois ans, j'avais décidé de m'aligner sur le parcours intermédiaire, la Serge Lapébie, ses 108 kms pour 2185m de D+. En effet, en cette période, le grand circuit aurait été un peu présomptueux pour la Lanterne. De plus la faiblesse des engagés sur le grand circuit (165 classés seulement) me laissait imaginer un effort des plus solitaires. Au contraire, sur le moyen, près de 700 participants selon les organisateurs, un peu moins selon la police, étaient annoncés.

 

Après une nuit en banlieue toulousaine, j'arrivai avec un peu de retard dans la cité thermale. J'allai accomplir les traditionnelles démarches et là oh surprise un(e) admirateur(trice) fétichiste avait pris mon dossard. "Ce n'est pas grave " me dit une sympathique bénévole "la puce fera l'affaire". Ce à quoi je répondis sans disjoncter: "Et ma puce,  si tu n'es pas au courant je vais t'éclairer, mais tu t'adresses à la Lanterne et  elle n'est pas une adepte des courts circuits". Comme électrisée par mes propos, la dame se confondit en excuse et grand prince je lui accordai mon pardon et lachai prise...

 

En raison de ces mésaventures, je m'installai dans le sas de départ, plutôt vers la fin. Du coup, je n'entendis pas le speaker qui annonça me semble-t-il une minute de silence en la mémoire du regretté Laurent Fignon. De toute manière ayant laissé tous mes copains à Espère, je ne risquai pas de perturber la quiétude de ce moment de recueillement.

 

Puis le départ était donné au centre ville, les premiers hectomètres un peu sinueux m'invitaient à me résoudre (à l'instar de Nico) à amorcer mon virage sécuritaire. Dans le même ordre d'idées, à la sortie de la ville, pour ma chaîne aussi,c'était tout à droite. Sur ces longues lignes droites en faux plat descendant, nous roulons entre 40 et 50 km/h pendant près de 20 kms. Puis on tourne à droite direction Chaum et là je sens qu'il va falloir se mettre au boulot. En effet, quelques centaines de mètres plus loin, nous attaquons le col des Ares qui sert de premier accompte à cette virée montagnarde. Ce col n'est pas trop dur, il se monte à bon rythme. La descente est courte et nous attaquons le petit col de Buret. Ca roule fort suivant le célèbre refrain "roulez buret". Puis à ma grande surprise alors que je m'attendais à plonger vers le pied du Menté, nous avons encore une succession de montées/descentes.

 

Enfin, nous attaquons le gros morceau du jour. Si je Menté, j'omettrai de vous dire que j'ai toujours une rancune tenace à l'égard de ce col au sommet duquel j'ai connu mon seul abandon cyclo à ce jour. Ca y est , toujours en peloton imposant, nous passons à Couledoux où on a fini de se la couler douce. Les poucentages sont élevés et la chaleur s'invite. Pour y faire face, au lieu dit Soulan, je bois plus que de raison. A Ger de Boutx, je lève mes fesses de la selle pour me mettre en danseuse mais sans bien savoir où aller. Tout à coup, un truc passe à fond, il s'agit d'Alexandre Botcharov, du team Katusha, qui est en tête du grand parcours. Si les pros font les cyclos, comment voulez-vous que la Lanterne finisse sur le podium? Les derniers lacets sont un peu plus ombragés et j'atteins le sommet après 2h30 d'efforts.

 

Après une rapide pause au ravito, j'amorce la descente tout seul ce qui me permet d'espérer qu'un groupe me récupère pour les 20 kms de vallées qui mène au Col du Portillon. Ma stratégie est la bonne et quelques aigles me rattrapent dans le bas de la descente à St Béat. Un petit groupe se forme, chacun se regarde pour ne pas mener et là je décide de faire la mienne de BA en prenant la tête. Je roule généreusement puis un acolyte prend le relais, je vais pour me placer à l'arrière mais un cyclo expérimenté m'invite à rester devant lui avec un petit sourire en coin voulant dire et gamin amène moi voir les chateaux en Espagne. Ce que ne sait pas ce personnage, c'est que j'ai fréquenté l'école Ruru et qu'on m'y appelait le hyènal (un mélange de hyène et de chacal). Ainsi alors que nous passe à vive allure des concurrents du grand parcours, je prends leurs roues à fond les bananes non sans avoir souhaité bon vent à mes économes compagnons de route.

 

A ce rythme endiablé, je passe la frontière. A Bossost, les magasins font toujours un tabac et moi je tire mes dernières cartouches. En effet, je sens que les muscles se contractent et que les crampes ne sont pas loin. Je décide de réduire la voilure pour arriver à bon Portillon. Il fait de plus en plus chaud et les pentes de ce dernier col sont raides. La montée se fait lentement, je ne suis pas doublé mais je ne double pas grand monde. Une fois au sommet, je descend vers Luchon et passe l'arrivée en 4h33 dont 4h29 de pédalage. La moyenne est de 23.7km/h et j'occupe une honorable 317ème place. Je vais profiter du diététique Cassoulet offert par l'organisation et je m'en retourne vers le Lot.

 

Au final, cette cyclo que je faisais pour la deuxième fois reste une valeur sûre tant par la qualité de son organisation et le dévouement de ses bénévoles. Le parcours présente à mon sens un format idéal de difficultés pour une fin de saison. Nul doute que la Lanterne y brillera encore de mille feux dans les années qui viennent. 

Breizh VTT N° 1: Lundi 9 août

Publié le par Gaël

Données brutes :

45 km à 14.8 km/h de moyenne

2h 55 de roulage

D+ de 840 m

Crozon16 profil

Terrain 100% sec (suffisamment rare pour le signaler !!)

Apparitions généreuses du soleil entre les nuages.

Après l’Espagne, me voici en Finistère ; plus particulièrement dans la presqu’île de Crozon

  Breizh vtt 1

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( j’ai le souvenir de mon instituteur de CM2 qui, lors du tracé de la carte de France à main levée, insistait sur les 3 « pointes » de la Bretagne : c’est celle du milieu dont il est question  pour cette nouvelle série !)

Circuit vtt Telgruc - Copie

J’ai téléchargé le circuit n°16 sur le GPS afin de l’effectuer de façon plus « coulée » car le balisage bien que  toujours en place, requiert une vigilance soutenue.

J’attaque la boucle vers 9 h 30 au départ de Telgruc sur Mer et je me retrouve rapidement sur des chemins agricoles bordés de fougères Grand Aigle ( si mes souvenirs de 4° sont exacts)

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 La plage de Trez-Bellec s’étire en contre - bas ;  la mer est basse et la luminosité complique les photos.

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Quelques kms à flâner entre blés prêts à être fauchés

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et maïs en pleine croissance

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et c’est l’arrivée à la falaise du Guern.

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 Hélas !  Partout ici, le VTT est interdit sur les magnifiques sentiers  côtiers  ! (mais c’est pas l’envie qui m’en manque !!)

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 , ce qui  oblige à rester à bonne distance de la Grande Bleue .

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Encore quelques bords à longer l’océan

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 et on s’enfonce dans les terres par le premier single, ou plutôt, un « chemin creux » selon l’appellation locale.

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Passage dans la cour d’une ferme

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puis je rejoins un double pont curieux : un ruisseau coule à angle droit sous l’ancienne voie ferrée Châteaulin /  Camaret  .

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  Les rails ont disparu

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 mais le Dolmen de Pen Ar Run dresse encore fièrement sa table en bordure de chemin.

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On se rapproche d’Argol et de son parcours de santé.

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 Une monotrace très agréable  navigue dans la forêt de pins, entre fougères, herbes hautes et menhirs.

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Je m’autorise un écart de gps pour boucler le parcours de santé dans son ensemble  (à des fins de retour en famille) et je me dirige vers le rocher d’Escalade aménagé tout proche émergeant du bois.

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 Un ensemble assez imposant dont je vais effectuer le tour (hors trace GPS) et qui présente un éventail très large de voies tout niveau.

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Après un repérage assez précis de la zone, je traverse la D887 pour revenir vers la mer et c’est l’arrêt de rigueur à la chapelle de Lanjulitte.

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 La suite de la trace

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emprunte pas mal de routes et de pistes agricoles, les hortensias bleus partout présents  complétant idéalement la palette des couleurs

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dans la descente sur la petite crique de Pen Ar Roz.

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Je suis au bord de l’eau et le sentier côtier  étant interdit, la trace  repart  vers les terres tandis qu’au loin, la pointe du Raz (ou plutôt son appendice : la pointe du Van) barre l’horizon. P090810 12.280001

 

Le Cap de la Chèvre n’est pas en reste et lui aussi manifeste sa présence !! P090810 12.300001

Le circuit  revient vers la grande plage de Trez-Bellec ( entrevue au départ) qui étire son sable fin entre « Van et Chèvre ». P090810 12.330001

Le Garmin ensuite m’éloigne du littoral

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et c’est la remontée par un sentier démarrant entre les maisons puis un chemin large bordant le ruisseau de Telgruc.

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Le D+ étant un peu juste, je décide, après un arrêt photo à la superbe fontaine de Saint Divy,

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et malgré l’heure tardive,  de monter au Menez- Luz,  le « sommet » du coin.

 La butte a été aménagée en parcours de santé et j’effectue les 1500 m supplémentaires à cadence de course ; histoire de transpirer un peu !!

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J’arrive à la maison vers 13h environ alors que l’on m’attend pour l’apéro.

Prochaine sortie prévue : le Menez Hom , ses 330 m, ses nombreux sentiers techniques et ses descentes caillouteuses.

                                                ………….à suivre………………….

 

La fête des associations le 9 octobre 2010

Publié le par Patrice

La fête des associations aura bien lieu le 09.10.2010.

Cette manifestation se déroulera en deux temps autour de la salle des fêtes d'Espère:
De 14h à 17h30, nous tiendrons un stand. J'aurai donc besoin de vous pour le tenir. Je suis aussi preneur de maillots, photos, vélos qui pourraient décorer ce stand. Si vous avez d'autres idées pour ce stand je suis preneur.
Comme l'après-midi risque de nous sembler longue, j'ai indiqué que nous organiserions dans l'aprèm des petites virées de courte durée de découverte sur la route ou en vtt. J'ai pensé à deux départs un à 14h30 un à 16h. J'aurai donc besoin d'un encadrement de votre part.Tout cela bien entendu sous réserve qu'il y ait des gens intéressés. Au pire cela nous permettra de faire un peu de vélo ensemble... Les éventuels visiteurs seront avertis par la communication municipale de la possibilité de faire du vélo ce jour là.

A 18 heures sera servi l'apéro puis le repas .
Le menu est le suivant: Os de canard, salade, frites, fromage, omelette norvégienne, café, vin. La participation est de 8 euros par personne. Chacun amène ses couverts. La date limite d'inscription est fixé au 25 septembre. Vous devez faire un chèque au club qui lui en fera un global à l'"association bibliothèque" qui sert d'association relais pour le financement.

Donnez moi votre réponse (même négative) le plus rapidement possible.
Précisez aussi:
- si vous pouvez être là le samedi aprèm et sur quels crénaux horaires.
- si vous venez en vélo pour encadrer ou sur le stand pour accueillir d'éventuels visiteurs
- si vous venez au repas et à combien
Je compte sur vous.
Patrice

Domingo 1° de Agosto: BTT en España ( N° 5) Remake Marcha Alcala 2010

Publié le par Gaël

Données brutes :

53 km (rajouter 2 km cause arrêt du compteur )

3h40 de pédalage

14.3 km/h de moyenne

D+ 1000m

¾ Temps très couvert dernier ¼ grand soleil

Alcala Profil

La veille, coucher tôt pour l’Espagne !! en vue du rendez-vous fixé à 7h au bistrot du village voisin. Pourquoi si tôt ?? Pour éviter bien évidemment la grosse chaleur.

Ainsi, réveil à 6h1/4 ce dimanche 1° Août (pas raisonnable !!) pour être au RV.

3 bikers déjà présents mais 2 d’entre eux partent pour la Serra d’Irta.

Nicolas, avec qui j’ai pris contact sur le forum sera donc mon guide. Il est l’un des organisateurs principaux de la Marcha (rando) d’Avril et me la présente succinctement .

D’entrée, il m’informe qu’il s’est couché à 4h du mat avec la tête dans la c… après  notamment un alcool chinois avec vrai lézard en infusion  dans la bouteille !! (Tiens ! ça me rappelle le crapaud dans « Les Bronzés font du ski » !! )

Nous levons l’ancre à 7h15 par la route (que j’ai déjà faite dimanche dernier !) pour nous échapper du bled et au niveau de l’orangeraie, la trace s’écarte et met le cap vers la rivière (sèche) par les pistes poussiéreuses. Il est très tôt et la t° est agréable.

Nicolas m’annonce un premier single

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avec passage d’une marche bien technique qui ne nous pose aucun problème.

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Simplement, ne pas se rater à l’arrivée sinon droit dans le trou (peut être un ancien puits !!!

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La piste ensuite serpente à même le lit du cours d’eau jusqu’à une immense orangeraie (encore une) que nous allons longer en montée sur l’autre rive. 

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 Comme il est très tôt et que mon guide a prévu d’ « almorzar » (casser la croûte !) dans un mas isolé qui fait auberge,( l’endroit même où ils avaient fait le 1° ravito), il m’amène faire une première descente en single vers la rivière, modifiant ainsi la l’ordre  initial de la rando.

Au départ de cette monotrace, il tente de m’orienter

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mais ce n’est pas simple vu que tout se ressemble et que les points particuliers visibles de loin sont rares.

Encore un vrai bonheur de « senda » qui tournicote sans cesse, bien technique mais pas extrême, avec plusieurs cassures et qui nous parachute quelques kms en amont de l’orangeraie. De nouveau, passage au même endroit (dans la rivière)  et cap vers le Mas de Carero.

La piste ensuite déroule ses longueurs , entre mini centrale solaire,

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 orangeraie en gestation

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 et pépinières d’oliviers ;

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le goutte à goutte est partout de rigueur.

 La grille du mas est fermée ; qu’importe, Nicolas sonne car ce sont des amis à lui……….

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mais aucune réponse !!! C’était à prévoir !! Fort heureusement, on a emporté des barres !!

On a donc fait le même détour-ravito que lors de la « Marcha » et on rebrousse chemin.

Bien vite, un nouveau single bien ludique se présente  dans les aiguilles de pins

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 et  les rochers et c’est là, au final, que l’on fait la pause barres.

Après quelques kms de pistes tantôt nouvelles, tantôt en sens inverse, entrecoupés d’autres magnifiques « sendas »,

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 on revient vers le village.

 C’est le moment choisi pour péter la chape de mon dérailleur avant  ( certainement après les chocs répétés de la sortie extrême d’avant-hier). Un collier rilsan judicieusement placé maintient le tout à la perfection et on peut donc poursuivre.

Malgré le temps très couvert, la chaleur commence à se faire sentir. Nicolas m’explique que  pour la Rando, le 2° ravito était à l’entrée du village et que voyant la bosse qui les attendait, seulement une quarantaine de concurrents parmi les 180 engagés ont eu le courage de se lancer dans la dernière boucle. ( et ils ont bien eu tort !!). Mon guide, lui, me demande  si je veux continuer et je sens bien dans le ton de sa voix, que les 37 km du petit circuit lui suffiraient ….. !!

On enchaîne donc par une très longue piste

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qui nous fait prendre 240 m de D+. Petit coup d’œil en arrière  pour apercevoir le village.

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Au sommet,

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 un balisage à la peinture rouge marque l’entrée de la descente en single vers une autre rivière  . Et quelle descente encore une fois !!!!

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Du technique, plusieurs épingles, du roulant, des cassures, des marches……..tous les ingrédients d’une excellente recette !!

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 Comme bien souvent, on termine dans les oliviers.

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Remontée de quelques méandres  du « rio » et on attaque la première partie de la remontée sur piste large.  Nicolas m’annonce « lo Pou del Conill» (le Puits du Lapin ) Ca tombe bien car le soleil a fait de très chaudes  apparitions intermittentes.

 Dans un creux, au milieu de nulle part et d’une végétation inhabituelle pour de tels endroits, voici le puits mais de lapin, nenni !!

Mon guide  s’arc-boute sur la margelle 

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 et le voilà qui  remonte dans le seau une eau d’une fraîcheur incroyable et  m’affirme qu’elle est potable ; 

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  il en remplit d’ailleurs sa gourde…….je me contente d’une copieuse aspersion !

La deuxième moitié de la remontée (dernière bosse !) va se faire encore sur un single, copie conforme de la descente précédente, avec la pente en moins.

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Alors que ça semble difficile d’un premier coup d’œil,

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 les divers tronçons entre les épingles se grimpent facilement car la pente est très progressive

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et je suis étonné d’être parvenu au sommet sans poser le pied !! (sauf pour les photos !)

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L’ultime descente est le prolongement naturel de la montée, bref que du bonheur en supplément !!

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On laisse filer les bécanes entre la pavasse et les caillasses 

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  et on rejoint le village vers 11h 30.

On s’installe à la terrasse du bistrot et on refait la course !! Y’en a de plus malheureux que nous !!!!

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On se quitte : l’un pour manger et pondre à chaud un CR, l’autre pour manger et….dormir !!! RV est pris pour une virée en France et contacts  ultérieurs par forum et blog interposés.

Cette rando ou plutôt son remake a été tout à fait à la hauteur de ce que l’on peut en attendre et elle atteint des niveaux bien supérieurs à certaines de nos randos françaises. Tous les ingrédients étaient réunis pour un ensemble bien conçu et chaque biker a dû largement y trouver son compte.( Un D+ supérieur est envisageable!)

De quoi donner l’envie de venir un jour, se frotter pour de vrai, à la clientèle espagnole………….. !!!

La série Ibérique, forte de 5 épisodes, s'achève ici . 

Bientôt, une nouvelle série, en Bretagne, cette fois.............