En ce deuxième week-end de septembre avait lieu la traditionnelle sortie du club. Dix-neuf espérois se retrouvaient à Lacaune dans l'hotel de Fusiès. Les conditions d'hébergement étaient
particulièrement satisfaisantes et l'accueil qui nous a été réservé a été à la hauteur de ce cadre.
Vendredi soir, la troupe arrivait en ordre dispersé. Après l'arrivée des retardataires (la France qui travaille), tout le monde se retrouvait...
... autour d'un repas diététique
Après une bonne nuit, samedi matin, tout le monde se retrouvait pour la traditionnelle photo de famille.
Jean-Louis accompagné de ses drôles de dames, Annie et Rura partait pour une grosse partie de manivelles.
Après une matinée dans le brouillard...
L'après-midi permettait d'apprécier les magnifiques paysages du coin:
Dans le même temps, le reste de la troupe partait pour un circuit de 116 kms et 2000m de D+.
Benoit et Philippe accompagnait Nanou qui pour son premier voyage avec le club subissait un drôle de bizutage: seule féminine face à 12 petits hommes verts.
Heureusement, en gentlemen, pour lui laisser le temps de s'échapper, Didier choisissait de crever après 300 m de course.
Après cette épisode, nous repartions (ou partions) vers Murat puis st Gervais. Le rythme était moins assuré que d'habitude, en effet le Patron était forfait pour blessure. Du coup, après des
années d'assistanat, il fallait réapprendre à rouler en suivant les panneaux. Mais le Patron conscient de notre "patrodépendance" nous suivait en voiture avec bienveillance. Il s'occupait en
outre de notre pique-nique, à ce niveau là, c'est plus du patronage mais du maternage. Qu'il soit en tout cas remercié pour son altruisme...
Après un départ sous le soleil, la bruine s'invitait. Gégé Camillo en subissait les conséquences en s'offrant une belle glissade.Et seuls, les plus expérimentés (la trentaine rugissante) avaient
pris ce qu'il fallait pour se couvrir.
La longue montée vers le sommet de l'Espinouse mettait chacun à sa place.
Devant, seuls Angel et Didier s'efforcaient de contester la suprématie de Contraydor.
Derrière un second groupe de grognards (Yvon, Gilbert, Eric, Ruru, Hulk) suivait.
Gégé et moi fermions la marche. Dans la montée nous rattrapions Nanou et décidions de l'attendre. Au bout de quelques mètres, on se demandait qui attendait qui...
Au sommet petite pause frileuse pour le pique-nique.
Puis c'est le redémarrage, il reste encore du boulot...
Püis soudain, au détour d'un virage honteusement gravillonné, Gilbert fait une méchante chute. Fort heureusement le Patron est là pour le rapatrier et le diriger vers les urgences. Il paraît que
pour être un vrai cycliste, il faut avoir cassé la clavicule, Gilbert rentre donc dans la confrérie. Nous espérons tous le voir parmi nous très bientôt.
Avant le retour, après les hésitations d'usage, tout le monde se lancer à l'assaut du monstre, le Roc de Montalet et ses terribles pourcentages à deux chiffres...
A un ryhme varié tout le monde arrivait au sommet au bout d'un sérieux efforts où les ibères contraydor et angel faisaient valoir leur talent de grimpeur...
Puis, c'était la descente vers Lacaune.
Après la douche et avant le repas, le traditionnel décrassage nous permettait d"aller à la rencontre des autochtones
Lors du repas, notre Jean-Louis nous offrait avec sa gentilesse et sa discrétion coutumières l'apéritif. Il nous annonçait que s'il restait bien sûr licencié au club, ce voyage serait le dernier,
à 80 ans il était selon lui plus raissonnable d'éviter ces longues virées. Qu'il sache simplement, qu'il va beaucoup nous manquer...
La nuit était réparatrice et la sortie dite de récupération débutait dimanche à 9 heures.
Le terme récupération n'était pas le plus adapté car le profil était très accidentée et le dernier col particulièrement tranchant.
Après un nouveau repas commun, arrivait l'heure du retour vers le Lot au terme d'un week-end particulièrement réussi...