Cette  rubrique (qui doit son nom à Eric E) a pour but de faciliter et d'encourager les sorties collectives du week-end. Il suffit à ceux qui souhaitent rouler en groupe (les filles comme les garçons) de le manifester sous la forme d'un commentaire.

Ce billet sera renouvelé à la fin de chaque mois. Généralement le point de départ se situe à la place d'Espère le samedi à 13h 30 ou le dimanche matin à 9 h. Mais bien sûr tous les aménagements sont possibles. A vous de pédaler...

Voici le lien vers l'article de la Dépêche du Midi au sujet de l'AG du club. Belle photo du bureau avec un arrière plan très littéraire...

Nous étions 6 Verts en ce samedi 19 octobre pour aller taquiner les nouveautés  !!!

Au programme: Les Molles Terres, les Balconnets, les Balcons, la Zonarde, le grand S, le travers de la remise, l'Amonite intégrale, les Issandous, la nouvelle muraille de Chine, le Chaos, les Ténèbres................Que des noms à faire rêver!!!!

Le révérend, blessé, n'a pas pu être des nôtres mais a gravé le départ de la cohorte !!

Ce 13 octobre marque la clôture de la saison 2013, saison  dont le bilan sera fait vendredi 18 lors de l’assemblée générale.

Au programme une belle sortie route autour de Gramat, au lendemain du repas des associations. Le patron, Francis et Albert ont d’ailleurs déjà reconnu le parcours quelques jours auparavant et l’on n’est pas très sûr que le nombre de participants soit beaucoup plus élevé. Sans parler de gueule bois, le Patron et moi sommes un peu barbouillés par les agapes précédentes, mais le devoir reste le devoir et il faut y aller. Les avis sont mitigés sur la météorologie, pluie ou pas pluie, en principe pas de pluie, donc pas de motif de reculer. Température très modeste, donc l’occasion pour moi de tester la toute neuve tenue hiver du Club livrée…au début de l’été.

En préalable à ce compte rendu, il me faut éclaircir un point de l’histoire du club que, au fil des conversations avec les différents acteurs, dont Eric lui même, j’ai pu dénouer les fils. Voici la question : Pourquoi et comment  Eric fût-il dénommé « le Patron » ? En fait comme beaucoup d’énigmes historiques, il s’agit à l’origine d’un malentendu. En effet, en raison de sa grande taille, Eric a des difficultés à se procurer les tenues de vélo réellement adaptées, notamment au niveau de la longueur des manches. Ce problème récurrent s’est d’ailleurs posé avec notre fournisseur  officiel de tenues du Club, Noret. Insatisfait, Eric a alors prononcé a plusieurs reprises un avis décisif , je cite : «  Cela ne va pas, décidément il faudrait un patron ». Peu familière des subtilités du vocabulaire des métiers de la confection, l’opinion publique du club, Opinion Publique dont on sait par ailleurs sa propension naturelle à refuser les responsabilités et à confier son destin à un sauveur suprême, a très vite pris acte de cette disposition en proclamant, je cite à nouveau : « Puisqu’il faut un Patron, alors qu’il le soit ». Et c’est donc sur ce malentendu, dont les conséquences se font encore sentir aujourd’hui qu’est née cette réputation, complaisamment colportée par les zélés néophytes (un néophyte est toujours zélé cf. le dictionnaire des idées reçues de Flaubert, à moins que ce soit dans les œuvres de Pierre Daninos, ou alors c’est de moi !) au fil du temps, et non pas pour d’obscures raisons liées à une hypothétique supériorité de sa part ! ! ! Cette situation n’a pas été sans entraîner  des conséquences en chaîne puisque Eric fût dans la foulée porté à la Présidence du Club et l’approche des élections cantonales nous révèle, hasard prodigieux, qu’Espère est promu chef lieu de canton, ouvrant ainsi à sa carrière de nouveaux horizons, « Ruse de la raison » suivant le philosophe HEGEL (à moins que ce ne soit de BIBI FRICOTIN, je vérifierai mes sources). 

Revenons à la sortie de Gramat : outre les précités qui avaient fait la reconnaissance, Sylviane et moi sont présents ainsi que Laurent et Anne-Marie, ce qui prive Sylviane d’une occasion de glander, et donc le format classique est mis en œuvre, 2 parcours et 2 équipes, Sylviane et Anne Marie pour finalement 57 km, un petit crachin opportun ou inopportun ayant eu des conséquences sur le format final de la sortie, Le Patron, Francis, Laurent, Albert et votre serviteur pour la boucle de 105 km, sans crachin, et  dont les meilleurs moments seront à voir en photo.

D’entrée de jeu , Francis réédite l’exploit d’Yvon lors de la sortie de Cajarc, celui de se tromper de chaussures et de devoir rouler sans bloquer les cales adaptées au format VTT. A Cajarc, on avait suspecté Yvon de la jouer psycho, du style « regardez ce que je sais faire sans les pieds… », histoire de nous mettre la pression pour la saison . Mais là, en toute fin de saison, désolé Francis, mais l’impact psychologique est moindre, même si l’on doit reconnaître, et moi le premier que la tonicité générale et le coup de pédale, surtout en montée, étaient au rendez vous.

La sortie fût tonique à n’en pas douter avec un dénivelé honorable, environ 1.500 m d’après la Police, peut être plus selon les organisateurs, et des paysages que nous pourrons qualifier sans chauvinisme exacerbé, de magnifiques, dans l’ordre, Château de la Panonie, Le causse de Gramat, Rocamadour, Autoire, Château de Castenau-Bretenoux, ainsi dénommé car il se situe sur la commune de Prudhomat, Saint Laurent les Tours, Bretenoux, Glanes et direction Saint Céré (au passage joli détour pour simplement contourner les Tours de Laurent qu’il souhaitait nous présenter sous tous les angles avec une fierté non dissimulée),  pause collation rapide avant le retour vers Gramat par Aynac.

De jolies montées, dont celle de Glanes de 13 km, montées durant lesquelles, le Patron a eu à cœur de rester en tête, tout en se permettant de petits allers-retour pour augmenter son dénivelé personnel.

Albert, avant de rejoindre sa station d’hivernage de Saint Remy de Provence a souhaité, au pied levé et dans les derniers kilomètres, rendre hommage à Didier qui était absent, en crevant comme il se doit, ce qui nous a permis de constater qu’Angel nous manquait terriblement, non seulement pour sa bonne humeur et sa camaraderie, mais aussi pour sa grande technicité dans le démontage/remontage des pneu et  chambre à air. Ne doutons pas que d’autre occasions se présenteront à lui pour qu’il manifeste son savoir faire.

Les courageux/ses : 2 féminines (Anne Marie & Sylviane) 57 km , 5 gars 105 kms.

Les parcours préparés par notre président étaient particulièrement agréables et nous faisaient passer par des sites superbes de notre magnifique département: Château de la Pannonie, Rocamadour, Alvignac et son casino, Padirac, Autoire, St Laurent les Tours vu par l'ouest et par l'est, Château de Castelnau, Vignoble de Glanes, Château de Saignes... Un régal pour les yeux et les mollets .

Les photos sont visibles sur l'album "Gramat"

L'assemblée générale du club aura lieu le 18 octobre 2013 à 19 h à la salle des associations d’Espère.

Ordre du jour: renouvellement du bureau, rapport moral, rapport financier, renouvellement des licences (merci d’amener un certificat médical et un chèque de 59 euros). Bilan 2013 et projets de sorties pour 2014. Dépliant publicitaire. Questions diverses.

A partir de 20h30 repas au restaurant : « Le Royal Dancing » à Crayssac. Menu à 15 € pour les licenciés et 22 € pour les non licenciés. Merci de faire votre réservation avant le 12 octobre.

Voici les circuits de Gramat après rectification.

Les distances sont de 110 kms pour le long et 70 kms pour le court mais tout est négociable !

Le Rdv à Gramat le 13 octobre peut se faire à 8H30 au café sur la place (s'il est ouvert ) pour un départ à 9H00.

Le casse-croûte sera tiré du sac et se fera à Bretenoux ou St-Céré suivant l'heure.

Si le timing est bon,  les 2 groupes pourront se retrouver à midi .

Le week-end de Pentecôte s'était soldé par une grave lacune, l'absence de la montée vers le Mont Aigoual pourtant prévue par le Patron et malencontreusement remise à des jours meilleurs. Seul Angel avait su braver les intempéries le lundi pour gravir le lieu pendant que nous pérégrinions pédestrement aux alentours du col du Pas.

L'occasion faisant le larron, la possibilité de passer le week-end dernier dans les environs m'a permis de m'inscrire à la cyclo correspondant à la montée chronométrée du mont Aigoual depuis Valleraugue soit 27,5 Km. Quelques jours auparavant le temps s'annonçait correct, donc en route, sans se vanter auprès de quiconque de peur de reproduire ce qui s'était passé pour le Ventoux, où je ne suis pas allé malgré mes intentions.

Cette 19eme montée du Mont Aigoual s'adresse manifestement aux cyclosportifs locaux, car nous ne sommes qu'une petite centaine à concourir et je suis avec mon maillot Espérois, l'un des concurrents les plus exotiques. Muriel qui m'accompagne dans ce week-end décide de faire la même chose mais à pied, par le sentier des 4.000 marches. On sait que le temps est brumeux, pas très chaud au sommet (8-10°), mais que la pluie n'est annoncée que pour l'après midi. Départ libre pour Muriel à 11 h. Il est prévu pour la cyclo à 12 h. Au préalable je m'étais interrogé sur l'objectif que je pouvais raisonnablement évaluer compte tenu de la nouveauté de l'exercice. J'avais retenu pour cela la notion de vitesse ascensionnelle qui permet de neutraliser les différences de pourcentage de pente. Ma meilleure vitesse ascensionnelle était de 1.080 m/h sur la montée des Vitarelles mais qui ne dure que moins d'un quart d'heure. Par ailleurs sur l'Etape du Tour Pau Luchon, j'avais monté le Tourmalet à la Vitesse de 580 m/h (2h30 environ). Il m'a semblé que faire la moyenne des deux constituait un bon compromis soit environ 800m/h donc pour 1.200 m de D+ et 27,5km, un temps de 1h30 environ (pour info, les pro dépassent la vitesse ascensionnelle de 1.600 m/h).

Je signale à Patrice, que malgré le faible kilométrage, il s'agit quand même du Grand Parcours.

Nanti de monobjectif et après un échauffement sérieux, je m'élance avec le peloton sur les premières pentes qui ne sont en fait qu'un faux plat de 3 à 4 km de 3% environ. Le départ est rapide, plus de 35 km/h et je comprends vite qu'il faudra temporiser pour ne pas exploser. Je laisse donc le gros du peloton partir et je prends mon rythme de croisière au sein de petits groupes dont l'état d'esprit est proche du mien. Peu à peu je reprends du rythme et au fil des lacets qui n'offrent malgré tout pas une pente excessive (maximum 7 % je dirais) je reprends petit à petit divers concurrents qui ont trop présumé. J'en compte une bonne dizaine dont deux cadets que j'encourage à prendre ma roue pour recoller au précédent maillot que nous apercevons quelques dizaines de mètres plus haut. Aux deux tiers de la route un compagnon de fortune s'accroche, nous nous motivons mutuellement pour adopter la même tactique même s'il finit par lâcher. Je ne regarde pas mon compteur, d'ailleurs il y a désormais trop de brouillard et les signaleurs doivent indiquer à haute voix les directions pour bien se diriger aux carrefours de l'Espérou ou de Prat Peyrot. Deux concurrents sont devant moi mais je ne parviens pas à faire l'effort nécessaire pour combler le trou; par contre et pour la seule fois du parcours, à quelques centaines de mètres du but, un coureur me rejoint, m'accompagne un instant et ...sur mes indications qu'il y a peut être quelqu'un à quelques mètres devant, part en trombe à sa poursuite. Ce sera en pure perte mais il me laissera l'impression que je reste collé au bitume...

Enfin l'arrivée dans un brouillard épais et un temps de 1h30'45 '', soit 18,2 km/h. Mon objectif n'était pas mal vu !

Reste à récupérer Muriel, qui au téléphone m'annonce qu'elle parvient au sommet au même moment et qu'elle a  l'intention de redescendre par la même voie. Je la convaincs d'accepter la proposition d'un aimable cyclosportif local de nous redescendre, mais me reste à la retrouver. La vue ne sert à rien mais la voix le permet finalement. 2 h 30 pour la montée des marches avec le brouillard en deuxième partie, c'est également sportif. La descente en voiture permet de constater que les concurrents qui rejoignent avec leur monture la riante station de Valleraugue n'ont pas très chaud.

Bref, il faudra retourner au Mont Aigoual pour vraiment profiter du paysage.