L’Antonin Magne 2014 de Philippe

Publié le par Philippe

Petite cyclo de moyenne montagne, l’Antonin Magne ne rencontre pas le franc succès, en nombre de participants et c’est dommage. Au milieu du mois de juillet, elle entre souvent en concurrence avec l’Etape du tour , qui on ne sait pourquoi a pris le dessus (sic). La météo est souvent incertaine au sommet du Pas de Peyrol et d’ailleurs partout alentours, mais les paysages sont superbes, l’accueil sympathique et le repas servi à l’issue de la cyclo, parmi les meilleurs du circuit . On peut s’inscrire au dernier moment et c’est ce que je n’ai pas manqué de faire, précédé cependant par Yvon, en tant que régional de l’Etape. Pas de bousculade, il semblerait qu’il n’y ait eu que moins de 200 engagés sur les deux parcours qui partiront ensemble. L’antonin Magne, ce sera 159 km, et ce sera pour les autres (désolé Patrice). La Jordanaise, 104 km (en réalité 102) comprendra le Pas de Peyrol, une partie de la montée du col de Néronne, le Col saint Georges, le col de Legal, et enfin la route des crêtes pour environ 1800 m de D+, le tout pour 132 engagés, et 118 partants. Je décide cette fois de suivre les conseils des plus expérimentés, c’est-à-dire Yvon et de ne pas me cramer dès le départ. Départ rapide évidemment dans le faux plat montant vers Mandailles et nous laissons s’opérer la cassure, même si nous pourrons observer longtemps le groupe précédent dans notre vision.. Avec Yvon nous minimisons les relais, sans toutefois les éviter. Enfin la montée du Pas de Peyrol est l’occasion du chacun pour soi, qui nous permet cependant de reprendre 7 ou 8 concurrents qui ont trop présumé de leurs capacités. La fin de la montée avec des pourcentages modestes, et une vue splendide sur la vallée nous permet de sacrifier quelques instants au cyclotourisme. Yvon me lâche dans la descente, raide, vers le Col de Néronne…le temps que j’enfile mon coupe-vent. C’était une erreur de ma part, vu la température clémente, mais le petit groupe auquel il appartient aura la gentillesse de m’attendre dans la courte montée qui suit. La descente suivante est très roulante et nous permettra de rattraper à nouveau quelques concurrents isolés jusqu’au ravitaillement auquel le groupe tout entier (6 ou 7 de mémoire) sacrifie volontiers. La montée du Col Saint Georges va s’avérer éprouvante, non en raison du pourcentage, mais à cause d’un gravillonnage très récent et non stabilisé qui affecte, et le mot est faible le rendement du coup de pédale. La fatigue se fait sentir et des regroupements s’opèrent jusqu’au sommet du Col de Légal qui lui n’aura pas été gravillonné. Par contre, la descente a également subi la sollicitude du Conseil Général, sur un mode tout aussi économe qui nous incite à la prudence (pas d’enrobé haute performance, nous sommes en Auvergne et ici plus qu’ailleurs, un sou est un sou). Après un ultime ravitaillement que nous snobons se profile la célèbre route des crêtes qui nous incite à nous arracher sur la plaque, pour viser un horaire décent, par exemple moins de 4 heures. Oh surprise, contrairement à l’habitude, j’ai de la ressource et j’arriverai à mener le plus souvent avec Yvon la petite compagnie que nous formerons jusqu’à l’arrivée. Brevet d’or pour nous deux en 4 heures et 2 minutes (3 :59 au compteur) et petite mesquinerie de ma part, je passe la ligne une demi roue avant Yvon, ceci pour me rattraper des 25 mn qu’il m’a mis au plateau de Beille ! ! Non mais ! !).

Publié dans Cyclosportives

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G
Merci Philippe, ton CR toujours très précis nous intègre à la course, et nous permet ainsi, bien calés dans le fauteuil, d'enchainer les cols sans difficulté aucune : fastoche, comme dirait Patrice !<br /> Si j'ai bien compris avec Yvon ça a été le match dans le match !? On a, en tout cas, le poids des mots, manque plus que le choc des photos ...... ( à propos de photos : on n'a pas vu celles de la mountagnole avant le départ ?)
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P
Pour les photos de la Mountagnole, mon appareil merdoie pour que je les récupère. je ne désespère pas. Pour les assauts, Yvon, faut pas exagérer, j'avais simplement envie qu'on rentre sous les 4 heures
Y
Merci Philippe. Ça a été un plaisir de rouler ensemble mais j'en ai bavé pour contenir tes assauts dont tu as seul le secret.Et si nous avions été plus de deux verts...