Ariège, terre courage...

Publié le par Patrice

St Girons accueillait cette année notre traditionnel week-end cycliste de la Pentecôte. Quatorze espérois avaient répondu à l'appel des cîmes ariégeoises...

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Le rendez-vous était fixé au samedi midi. L'accueil de nos hôtes était chaleureux, les repas agréables, le confort  des chambres... minimaliste. Ceci dit une nuit à entendre Gégé Camillo réciter ses prières vous maintient en éveil quelle que soit la qualité du sommier...

Après un premier repas en commun, le peloton démarre. Annie et Christelle vont se frotter aux cols de Portet et de Catchaudègue.

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Le reste de la troupe débute par ce même col aussi bucolique que son nom est imprononçable puis par celui du Saraillé.

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 Après un départ tonitruant de l'adepte de la préparation en salle, tout le monde monte à son rythme, l'aigle fidèle à ses habitudes n'écoute que son coeur... Mais déjà derrière l'indétrônable patron, on sent que Contraydor,Yvon et Gilbert Pantani sont bien en jambes. Plus loin, Nanou est entourée de ses deux body-guards Hulk et Choël qui la mènent vers les sommets et lui expliquent les rudiments de la descente... Le passage à Seix permet aux plus subtils d'entre nous de s'adonner à quelques galéjades et calembours du meilleur goût. A ce jeu là aussi, l'aigle n'a pas d'adversaire de son rang...

 

Après une bonne nuit, c'est l'étape reine, celle du dimanche. Notre trio féminin s'élance pour le délicat col de la Crouzette et enchaîne par le fameux Port de Lers...

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Le mâles partent eux défier le col de la Core et ses 15 kms d'ascension.

La sélection s'opère, Yvon et Contraydor arrivent au coude à coude... L'ibère fait le métier, en bon juilletiste, il sait qu'il faut multiplier les efforts pour ne pas être "août" le jour de la fête nationale à Luchon...

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 Puis l'aigle jaillit de la brume, en vététiste émerite, il n'hésite pas à prendre les chemins de traverse, même s'ils ne sont jamais les plus courts...

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Juste après, Gilbert Pantani franchit le sommet non sans avoir abrité son ingrat leader pendant la majeure partie de la montée...

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Derrière, le Core à Core dure plus longtemps...

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Puis Oust descente vers Seix (ceux qui n'avaient pas tiré la veille leurs dernières cartouches font encore feu de tout bois...), vallée un peu fatiguante d'Ustou et direction le col de Latrape.

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Ce col bien que limité à 7 kms commence à ébranler les organismes. Certains n'hésitent à profiter de la générosité de camarades Tullistes, Yvon mange utile et absorbe le camembert Président qui lui est proposé tandis que Gégé croit boire un verre de rouge alors qu'on lui propose simplement un pâle rosé...

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Le groupe se recompose, descend rapidement vers Aulus et là s'ouvre le grand chantier de la journée le col d'Agnes. Long et pentu sont les qualificatifs adéquats de ce col qui bouleverse la hierarchie clubesque. Si le Patron fait toujours mumuse, derrière Yvon vole littéralement. Dans sa roue, Gilbert désormais surnommé Pantani, se joue des forts pourcentages et écrabouille l'aigle et contraydor pourtant candidats au podium. Il faut dire que dans les derniers kms le brouillard puis une pluie violente accentuent encore la rudesse de la montée. Derrière, c'est au courage que la "big team" se surpasse et passe le col malgré les crampes.

Tout le monde bascule alors vers l'étang de Lers pour se réchauffer dans un resto de montagne. On y retrouve les filles frigorifiées qui seront ramenées en voiture par leur chevalier servant, le seigneur des montagnes...

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 Pour les hommes, la longue descente vers Massat permettra de sécher le linge et pour certains de vérifier la fiabilité de leurs pneumatiques...

 

Le lundi, c'est quartier libre. Certains vont se promener mais les plus sérieux font le métier jusqu'au bout et quoi de plus adapté pour un petit décrassage que les 11 kms du col de la Crouzette.

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Didier et Gilbert sont tellement en forme qu'ils en veulent encore plus... Ils consentent malgré tout à prendre la photo avec les grands battus du jour...

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C'est alors le temps de la dernière descente, Gilbert est enfin crevé... Un dernier repas ensemble puis, c'est le temps de quitter nos belles pyrénées ariégeoises...

Publié dans Nos voyages

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G
<br /> hébé ! Debout à 4h 54 ! Même pas émoussé par les dures pentes ariègeoises notre Contraydor ! A moins que ce ne soit l'effet retardant de l'Hypocras...<br /> <br /> <br /> Beau CR comme d'hab' de notre Président , même pas fatigué par les excès de décibels nocturnes ...et magnifiques photos où l'on voit que nos maillots sont en parfait accord avec ces beaux<br /> paysages saturés de vert...et d'eau.<br />
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P
<br /> et merci qu Président qui n'ose se mettre en valeur malgré des ascensions exemplaires et rédige immédiatement le compte rendu, et à Eric qu'on voit curieusement moins que les autres sur les<br /> photos, et à tout le monde pour ce week end tonique<br />
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