Un dernier coup de Jaja

Publié le par Patrice

En cet avant-dernier week-end d'août, avait lieu la cinquième et dernière levée du grand chelem cyclosportif de la Lanterne, à Mazamet, dans le cadre de la Laurent Jalabert. Le Panda, comme on le surnommait avant qu'il ne devienne un ironman, n'était, cette année, pas de la fête en raison d'une obscure compétition à Pékin ("Pandi Panda, petit ourson de Chine..."). L'autre pékin, son frère nicolas était là avec sa belle tenue agritubel. Manquant un peu de foncier, Nico (oui nous sommes assez proches) avait opté pour le petit parcours.

Après avoir passé une nuit apaisée (cette absence de stress témoigne soit d'un manque de motivation soit d'une sérénité retrouvée après avoir réussi l'objectif annuel) dans la capitale mondiale du rugby, je me dirigeai vers Mazamet. Je n'y retrouvai personne du club car mon leader Mathieu était de mariage la veille et avait dû renoncer la mort dans l'âme (il avait peur de ne pas être à la noce sur les routes du Tarn).

Après une phase décompression post étape du tour, où je me suis un peu laissé aller sur le plan gastronomique (+ 2 kg) et où j'ai roulé version cyclotouriste (prémonitoire?), je n'avais pas d'objectifs précis mis à part me faire plaisir et faire moins que mes 5h58 de l'édition 2006.

L'organisation de la Jalabert n'est pas aussi aboutie que dans certaines cyclos mais son parcours est magnifique. Maryline Salvetat donnait le départ vers 8 h 15: 400 concurrents sur le petit, un peu plus de 500 sur le grand. Parmi eux, une équipe de Moscou qui s'était apparemment perdue (Et les gars l'Ossétie, c'est pas par là!).

Départ très rapide comme d'habitude: 11 km de plat avant le col de Fontbruno, je reste à la fin du paquet, mais je suis malgré tout à 37.8 de moyenne au pied du col. Ce col de 15 km à faibles pourcentages est magnifique et me permet de remonter pas mal de monde y compris ceux du petit parcours partis quelques minutes avant nous. Puis vient ensuite la côte des Martys, sur une petite route caillouteuse mais magnifique. Je reste dans des groupes de mon niveau pour atteindre la troisième difficulté du jour la côte de La Tourette. La descente est splendide (je ne parle pas de la mienne bien entendu) et permet de dominer les paysages de l'Aude. Le soleil est radieux, le vent est aussi de la partie, je vais m'en apercevoir dans la portion de vallée qui mène au Pic de Nore.

Après 100 km à bon rythme, la Lanterne est donc au pied du Pic, 17 km d'ascension pas forcément très pentue mais toujours usante. Désormais, je ne pèse plus sur les événements comme dans les premières difficultés du jour, je me contente de monter à rythme lent. Je double quelques concurrents mais beaucoup plus me reprennent. Enfin, j'arrive au sommet (1210 m) après 5 h 13 et 116 km d'efforts , le panorama vaut toujours le coup d'oeil. La descente est libre jusqu'à Mazamet où j'avale un bon repas avant de repartir vers la cité des violettes.

La saison cyclo 2008 s'achève pour la Lanterne, elle aura été riche et pleine de satisfaction personnelle. Demain, c'est déjà 2009 et de nouvelles aventures...

 

17picNore

Publié dans Cyclosportives

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